Prenez un député UMP sortant, Christian Philip. Un vrai bosseur, présent régulièrement sur le terrain, mais qui a le gros défaut d'être peu médiatique.
Ajoutez une circonscription électorale qui votait aux dernières législatives à 64,49% pour la droite.
De quoi allécher un ministre candidat à la mairie de Lyon en peine de point de chute électoral…Il décide alors, sous la pression affectueuse de ses amis parisiens, d'éjecter le député sortant.
La machine à perdre est lancée. Le député, contre toute attente, se rebelle, et on le comprend. Le ministre se fâche, lui propose un poste alléchant que le député, décidément incorruptible, refuse. L'UMP décide alors de ne pas investir le député sortant et même d'en faire un bouc émissaire…
Belle image pour un Dominique Perben envoyé à Lyon pour panser les plaies de la droite et l'unir pour gagner la ville.
Nicolas Sarkozy, lors de son dernier meeting lyonnais, en février, expliquait "sa fierté de voir la droite et le centre lyonnais réunis dans son intégralité. (…) Il n'y aura pas de succès si vous ne savez pas vous aditionner dans l'avenir. Vos divisions n'ont conduit qu'à une seule chose : la victoire de messieurs Collomb et Queyranne. Voilà la réalité des choses : soit nous gagnerons ensemble, soit nous perdrons ensemble."
9 mois après, Dominique Perben a décidé que l'adition passerait par une soustraction. La droite la plus bête du monde, je vous disais !
Tout à fait d'accord, c'est avec ce genre de c…., en se mettant ses propres amis à dos, que l'on perd; on se croirait, à droite, revenus en 2002. C'est Gérard Collomb qui va être content!
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