Il me dit que là-bas, les politiques ont peur. Peur des représailles, peur de la mort qui rôde.
21 novembre. 17h00. J'apprends l'assassinat à bout portant de Pierre Gemayel, le plus jeune ministre du gouvernement libanais (34 ans). Gemayel, une famille libanaise habituée à résister et à servir son pays… Pierre Gemayel était le fils de l'ancien président Amine Gemayel et le neveu du président Bachir Gemayel, lui-même assassiné en 1982.
Le chef de la majorité parlementaire anti-syrienne, Saad Hariri, a formellement accusé la Syrie. "Ils font ce qu'ils ont promis de faire, ils veulent assassiner tout homme libre au Liban."
Je pense à mes amis libanais… A Carole Dagher, journaliste et écrivain engagée pour la libération du Liban, que nous avons reçu à deux reprises lors du Mois de la Francophonie. Je pense aux habitants de Deir El Qamar, petite ville de la montagne, près de Beyrouth, "capitale" des Chrétiens du Liban. Deir el Qamar est jumelée avec mon arrondissement et son maire, Dory Chamoun, a lui-même échappé à un attentat lors des dernières élections municipales il y a un an.
Les voix de la liberté sont donc si dangereuses que dans cette partie du monde, il faille les faire taire ?
Monseigneur Nassar écrit dans un mail du 3 octobre que "le Liban est toujours dans l'impasse. L'exode continue. Le gouvernement libanais ne maîtrise pas tout le terrain et la "résistance" islamique et le Hezbollah gardent toujours leurs armes… La confiance manque."
C’est vraiment terminé, alors, l’accord du participe passé… « Carole Dagher, journaliste et écrivain engagée pour la libération du Liban, que nous avons reçu » : non !! que nous avons REÇUE.
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