Les copains et les coquins !

Elysée. Demain après-midi, 17 heures. Pierre Mazeaud, président du Conseil Constitutionnel, présentera pour la dernière fois ses vœux au chef de l'Etat. Qui sera son successeur ? La presse donne deux noms en pâture. Un grand commis de l'Etat, Renaud Denoix de Saint-Marc et le militant chiraquien anti-sarkozyste Jean-Louis Debré. (pour lire la suite, cliquez ci-dessous)

Le rôle du Conseil constitutionnel est essentiel, notamment une année électorale… Il prend toutes les décisions réglementaires préparatoires à l'élection, contrôle de bout en bout les parrainages nécessaires à chaque candidat, met en place la logistique du recensement des votes en lien avec le ministère de l'Intérieur, désigne les 1 400 magistrats qui suivent sur place les opérations électorales, examine les réclamations consécutives au vote et est juge de "plein contentieux" des recours des candidats sur leurs comptes de campagne.
Le Monde de ce soir souligne que "depuis les débuts de la Ve République – qui a créé le Conseil constitutionnel dans sa forme actuelle – ses présidents, évidemment dotés de solides compétences juridiques, sont issus du monde politique. A cet égard, la nomination de M. Denoix de Saint-Marc, haut fonctionnaire, aurait constitué une première. Celle de M. Debré ne manquera pas de susciter les commentaires."
D'autant que le fils du rédacteur de la constitution de la Ve République ne brille pas par son naturel arrangeant. En véritable sniper, il dézingue tout ce qui peut, de près ou de loin, être une cible sarkozyste… Tout en ayant sa carte à l'UMP. Pas facile d'être le fils d'un grand homme d'Etat. On en est souvent réduit, faute d'être à la hauteur, aux coups bas. Ceux à sa dimension…
Si le Président décidait, dans les jours qui viennent, de signer ce décret de nomination, il aurait ainsi parachevé son œuvre. Privilégier, en tout point, la nomination aux postes sensibles de ses affidés. La dernière salve de cette  "république des copains et des coquins", comme l'écrivait le regretté Michel Poniatowski ! Nous étions en 1972. Il parlait de l'Etat UDR, l'ancêtre du RPR. Jacques Chirac était déjà là ! J'avais 7 ans…

Les Commentaires ( 2 )

  1. de martin comme tout le monde
    posté le 15 jan 2007

    le pouvoir rend aveugle et peut être avez vous oublié, que parmis vos fideles supporters en politique, que ce soit l'UDR, le RPR , l'UMP les patrons sont toujours avec vous et derriere vous,après ce n'est que le pouvoir personnel du plus pourri qui gagne.

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  2. de Erick Roux de Bézieux
    posté le 15 jan 2007

    Bonjour Martin, et merci de vos messages sous diverses identités toutes fausses sur des papiers de mon blog.
    Le principe du combat politique, c'est de ne pas avancer masqué. C'est en cela que la confrontation des idées est belle, enfin lorsqu'on se bat pour elles !
    Continuez. Si le courage vous manque, vous défendez votre point de vue. Et je le respecte.

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