Ce film est une aventure, explorant toutes les facettes de la comédie humaine, truffé de répliques des plus belles pièces de Molière. Les auteurs imaginent que c’est au cours de ces quelques mois qu'il a vécu les situations et croisé les personnages exploités plus tard dans son œuvre. Les comédiens, Romain Duris, Fabrice Luchini, Laura Morante, Edouard Baer… jouent juste. Au millimètre.
Un échange m'a marqué…
Elmire. – Eh bien ! Jouez des comédies qui explorent l’âme humaine.
Molière. – Ce genre de comédie n’existe pas.
Elmire. – Alors inventez-le !
Un qui invente beaucoup, ces temps-ci, c'est François Bayrou. Ou plutôt, il recycle les vielles idées et les vieux phantasmes. Comme celui, régulièrement servi en politique, de coalition.
Il y a quelques semaines, les rédacteurs de son site de campagne (www.bayrou.fr) se vantaient du soutien affiché de Romano Prodi. Lui-même à la tête d'une coalition… "Ce que j'ai fait en Italie, François Bayrou peut le faire en France !" C'est ce qu'a déclaré Romano Prodi au journal Le Parisien-Aujourd'hui en France du 16 février.
Patatras, quelques jours plus tard, la coalition modèle tombe. Victime de ses propres amis… Pas si simple de gérer ce type de majorité plurielle. On n'a qu'à demander à Gérard Collomb ou à Bertrand Delanoë ce qu'ils en pensent. Et là, tout se passe entre gens de même bord. Imaginez une coalition droite-centre-gauche. Même pétris de bonne volonté, difficile de (ré) concilier l'inconciliable. Car enfin, on ne peut pas passer ses journées à répéter que la politique doit se baser sur des convictions et les renier. Fût-ce pour un plat de lentilles du Béarn. On peut aimer le théâtre politique et ne pas vouloir qu'il finisse en farce où élus deviendraient précieuses ridicules. Ce qui ne veut pas dire pour autant que, dans chaque bord, il n'y ait pas de réels talents. Mais dans une équipe, il faut des convictions communes allant au-delà de l'ambition ou de la volonté de bien faire. Un projet de société partagé…
Pour une fois, qu'il me soit permit mon cher Erick de ne taper ni sur l'un ni sur l'autre mais de rire des uns et des autres. Bien sûr tel Zadig, F. Bayrou a un pied de chaque côté au cas où, mais l'équilibre est parfois dangereux si on n'est pas bien arrimé. Par contre je trouve que la présence de F. Bayrou met du piquant dans la campagne et fait grincer des dents à nos deux prétendants. Alors que nos deux prétendants montrent ce qu'ils ont dans le ventre.
Pourquoi parler d'équilibre en ce qui concerne la politique de François Bayrou ? Sa politique est claire, il est l'expression même du peuple français qui dans sa grande majorité refuse l'affrontement droite/gauche qui ne correspond à rien. Depuis 1974, on alterne et vous avez remarqué des changements fondamentaux ? François Bayrou est représentatif des français, il ne baigne pas dans les appareils d'Etat, il connaît le travail, la province, la ruralité, il s'est construit comme n'importe quel citoyen, il n'a pas été le fils spirituel de, il n'a pas récupéré la circonscription « imbattable », il n'a pas américanisé la campagne, il n'a pas un discours aux antipodes de sa vie comme Ségolène Royal, il est modeste, travailleur, intelligent, pugnace, tolérant, il est français comme on aime la France, pays de la culture, des lettres, du respect, d'une certaine forme de tradition.
Il n'est pas innocent que cet homme soit Béarnais comme Henri IV qui lorsqu'il montât sur le trône de France, le pays était divisé et pourtant il réussit à rétablir la paix extérieure, la paix religieuse intérieure, à restaurer l'autorité de l'Etat, à assainir les finances du royaume, à encourager l'agriculture et à rénover l'industrie.
Bref, le Béarnais est un homme de consensus, baptisé au Jurançon, un Jésus en culotte de velours, et à l'ail, repoussant Lucifer, il connaît le sens des valeurs, garde sa lucidité et n'est jamais tenté par les démons.
Le royaume de France est la continuité du royaume de Navarre, François (Français) est notre prochain roi !
Benoît de Valicourt, né à Pau.
Cher Monsieur De Valicourt, j'aime bien les débats d'idée de bons niveaux. C'est tout à votre honneur de défendre votre poulain, mais je suis une femme droite de droite. Demandez donc à Michel Mercier. Et pusique vous semblez vous intéresser à l'histoire, je vous suggère de lire mon prochain ouvrage édité par EMCC Lyon intitué « Coquillards ma Foi ».
Pas mal votre blog !On se connait un peu… pour mieux me connaître consultez mon blog, plus modeste mais certainement plus ancien..votre opinion m'interesse
http://www.jeanpauldelorme.typepad.fr
Cher Monsieur de Valicourt, l'existence de 2 partis politiques fort qui s'affrontent est le fait des grandes démocraties modernes.
Monsieur BAYROU est un homme du passé, opposé à tout changement et à toute vraie réforme comme il l'a maintes fois démontré à l'assemblée.
Il est plus l'heritier de RAVAILLAC que d'HENRI IV.
Cher Olivier,
Premièrement, je ne savais pas que mon soutien à François Bayrou ferait réagir de la sorte. Deuxièmement, je ne suis pas du tout d'accord avec vous, mais votre position est respectable. Cependant, pouvez-vous m'expliquer en quoi l'existence de 2 partis politiques forts qui s'affrontent est le fait des grandes démocraties modernes ? Pensez-vous sérieusement que les Etats-Unis peuvent être classés parmi les grandes démocraties modernes, alors que le Président va contre le Congré, que la peine de mort est toujours appliquée, que l'ingérence dans la politique intérieure des autres pays est une constante de ce pays, …
Il ne faut copier tout ce qui est mauvais chez les autres, croyez bien que la France est une exception, que nous sommes garants de la démocratie et du débat d'idées et les idées ne se limitent pas à 2 tendances, droite-gauche.
J'ai bien peur qu'avec le schéma que vous proposez, nous frappions à la porte des démocraties autoritaires.
L'avenir est au dialogue, au partage, à la réconciliation nationale, croyez moi, nous en sortirons grandis.
Mon cher Benoît,
merci de ce dialogue que tu lances sur mon blog…
Tu m'avais habitué à des envies politiques plus iconoclastes. Ta flamme déclarée pour François Bayrou m'étonne tant tu rejoins en cela la cohorte de ceux que la presse surnomme les « bos-bos ». Les mêmes que tu livres aux gémonies par ailleurs !
Pour moi, une démocratie adulte nécessite une majorité et une opposition. Le rôle de la majorité est d'agir. Celui de l'opposition de critiquer et de proposer des choix d'alternance.
Ce qui n'empêche pas, par ailleurs, de trouver des terrains d'entente. C'est le cas à Lyon, comme ailleurs, sur bon nombre de dossiers entre la droite et la gauche.
Tu as l'impression qu'au niveau national, d'alternance en alternance, c'est blanc bonnet et bonnet blanc. C'est vrai que depuis des années, la droite oublie d'être elle même. La gauche parfois aussi.
C'est aussi pour cela que la France attend aujourd'hui des candidats qu'ils soient en rupture avec le passé (et le passif de la politique).
A tout vouloir mélanger, coaliser, l'alternance serait alors de voter pour les extrêmes.
Quand la gauche oublie d'être la gauche, c'est l'extrême gauche qui monte. Quand la droite oublie…
L'histoire politique française des 20 dernières années le prouve amplement ! Jean-Marie, Olivier et Arlette s'en frottent les mains.
Sinon, bravo pour ton élection à la tête du prestigieux Comité Bellecour.
Pour retrouver les analyses de mon ami Benoît, cliquez dans le frame de gauche sur le lien « le blog de Benoît de Valicourt ».
En quoi les USA seraient un mauvais exemple de Démocratie ??.L'opposition à été élue cette fois contre le président,la belle affaire,quand Clinton était président contre ses assemblées,nous n'avons jamais entendu dire que ce pays était antidémocratique
Quant à l'ingérence dans les affaires du monde,la France est elle irréprochable en Afrique ?? Demandez donc aux sujets de nombreuses dictatures soutenues par nous leur avis.
Le problème du centre c'est qu'il est mou,il travaille tantot avec la droite tantot avec la gauche au gré du vent,il peut faire exploser une coalition au vu de ses interèts,voir en RFA il y a quelques années.quant à Mr BAYROU,de l'avis de nombreux enseignants,il ne laisse pas un souvenir impérissable de son passage aux ministères.Amoureux de la langue surement,beau parleur aussi.Non,je ne ferai pas confiance à lui pour diriger la France dans ces temps difficiles
Que voilà un beau débat! Et cela grâce à Erick qui a le don d'attirer sur son site des idées généreuses et fortes. Je consulte régulièrement d'autres sites qui n'ont pas une telle résonnance. Pour nos choix, nous devons être vigilants au moment où les nuages s'amoncellent sur le monde. On n'a plus le temps de s'amuser ni de se faire plaisir. Les sujets doivent être pris à bras le corps dans un seul but, être assez forts pour résister à la déferlante.
Tiens donc? M.de Valicourt participant sur le net à des débats de fond? (ou de forme?) politique.
M.de Valicourt faisant l’éloge des qualités et compétences de M. Bayrou! M.de Valicourt partageant discrètement ses bribes de connaissances en Histoire de France!
C’est bien de parler politique Ÿ oui très bien et puis c’est bien de partager. C’est même beau !!!
Mais mettre en pratique des principes basés sur des convictions politiques qui prônent l’égalité pour tous, y compris au sein de son travail, en tant que Directeur de la Communication?C’est mieux, non? Par exemple: dire à une de ses employées en contrat intérim: ici, on est pas des fonctionnaires, on s’implique!Ÿ Et ne rien lui reprocher, jusqu’au jour où… ciel, cette même personne déclare ses heures supplémentaires naturellement et en plus, la sotte, en parle autour d’elle, comme si cela était tout à fait normal, voire juste, comme si c’était un droit ! Là, bien sûr, M. de Valicourt s’insurge: jamais il a été question lors des entretiens, de vous payer les heures supplémentaires, si vous avez besoin de prendre rendez-vous chez le Docteur, je peux vous accorder 2 heures !Ÿ. ça c’est très politique : compenser 20 heures de travail supplémentaire par mois, par 2heures de RDV chez le Docteur, si besoin, s’il vous plaît!
Mais de quel parti naîtrait donc une réaction si louableŸ?
La politique c’est comme la foi: Oui, comme le corps sans esprit est mort, de même aussi la foi sans ¶uvres est morteŸ(Evangile de Jacques chapitre 2, verset 26. Sinon elle n’a pas lieu d’être ou alors c'est un épouvantail, dressé pour faire peur à d'autres épouvantails…