Tout d'abord l'âge. Une majorité de cinquantenaire. Des femmes ensuite, 7 sur 15, qui accèdent enfin au titre tant convoité d'hommes politiques de premier plan. Une minorité d'énarques (seulement deux), des personnes issues de la société civile…
Rachida Dati, honneur aux femmes, garde des Sceaux, ministre de la Justice. Au delà du symbole, j'ai une pensée pour sa famille, ses 11 frères et sœurs. Je viens de regarder un reportage sur France 2. Les journalistes interviewaient amis, voisins dans la cité de Chalon-sur-Saône où elle a grandi. Une voisine, collègue de travail de son père chez Saint Gobain, pleurait de bonheur… J'ai travaillé avec son frère, Louari, ingénieur chez SFR, j'ai rencontré brièvement Rachida au QG. Je puis vous dire que cette famille est extra et que cette femme dégage une énergie qui n'est pas sans rappeler celle de Nicolas.
De Xavier Bertrand, ministre du Travail, je retiens d'abord le sourire et la façon de vous écouter, comme s'il avait le temps, comme si vous étiez unique. Concentré, n'hésitant pas à laisser son mail pour poursuivre une conversation ou étudier un document. Et pourtant, son staff le tirait par la manche, et pourtant, les minutes défilaient.
Alain Juppé enfin, qui hérite du grand ministère de l'écologie et du Développement Durable. Comme la majorité des français, j'avais une mauvaise image de lui. Jusqu'à ce que je lise régulièrement son blog rédigé depuis le Québec. J'ai eu l'occasion de l'écouter parler de son engagement en faveur du développement durable à Lyon où il avait répondu à l'invitation du député UMP Christian Philip. Passionnant ! (le compte-rendu sur mon blog, rubrique "Rencontres", article "Al1jup à Lyon"). Al1jup (du nom de son blog , www.a1jup.com) a annoncé l'organisation d'un "Grenelle de l'environnement" à l'automne. Nicolas Sarkozy recevra d'ailleurs lundi matin à l'Elysée des organisations écologistes non gouvernementales (ONG) pour préparer cette étape importante.
Un regret cependant, la Francophonie n'est pas inscrite en clair dans les attributions. Dépendra-t-elle du ministère de l'Immigration, de l'intégration et du Co-développement (car l'un ne va pas sans l'autre) ou du ministère des Affaires Etrangères, je ne sais pas. Mais j'ai déjà en tête le nom d'une femme géniale, au regard plein de douceur et de fermeté, pour occuper le secrétariat d'état, Rama Yade. François et Nicolas, si vous lisez ce blog… A suivre d'ici quelques semaines !
Plus belle équipe de France, je ne sais pas, mais en tout cas, il va falloir qu'ils se défoncent. Ce n'est pas au moment de la présentation de l'équipe que l'on félicite le sélectionneur, mais à la fin du match ou du championnat.
Pendant ce temps, et ils sont dans leur rôle, la gauche crie, vitupère, critique, enfonce. Ou quand la bile devient salive…
Pendant ce temps, l'équipe est déjà au travail.
Nicolas est chez Airbus avec Jean-Louis Borloo pour aborder de front, face aux syndicats et aux dirigeants de l'entreprise, l'avenir de ce fleuron européen. Et déjà, il annonce son retour début juillet, avec la Chancelière allemande Angela Merkel. François Fillon est sur le terrain, dans un foyer de femmes en grande difficulté. Cet après-midi, avec Bernard Kouchner, le Président recevra la famille d'Ingrid Bettancourt. Ce matin, il s'est entretenu avec son homologue colombien sur les modalités d'un échange de prisonniers.
Economie et performance, Europe, protection des plus faibles, en France et partout dans le monde, on retrouve, sur une journée, un concentré des thématiques de la campagne. Un concentré de l'énergie de Nicolas, véritable chef de l'entreprise France, bien déterminé à prendre en main les problèmes de notre pays. Il suffisait de le voir, à midi, en réunion chez Airbus pour comprendre que le sélectionneur était aussi le capitaine de l'équipe. La meilleure de France !
… pour l'instant tenue, au niveau du gouvernement en tout cas !
J'attends la suite avec impatience, mais n'hésiterai pas à rappeler à nos élus UMP le programme de Nicolas Sarkozy…
Je me rappelle 10 ans de ça… Je pense à Charles et à nos premières réunions post-régionales, à la construction de la Droite. Aujourd'hui, y serait-on enfin ?
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