Un hangar désaffecté. Des graffeurs. Une sono digne d'une rave party. Beaucoup de jeunes. Une ministre. Un ancien ministre. Et tous les ennemis d'hier. Emmanuel Hamelin a réussi l'exploit ce soir de rassembler la droite et le centre sur la même tribune. A Lyon, tout deviendrait-il possible ?
Rachida Dati a fait salle comble ce soir sur le plateau de la Croix-Rousse. Ce qui frappe d'abord chez elle, c'est son sourire. Un sourire vrai, qui se lit dans ses yeux. Et puis c'est une énergie. Pas va-t-en guerre, mais ferme, déterminée. Et une forme d'humilité, consciente du chemin parcouru, n'hésitant pas à remercier plusieurs fois militants et électeurs.
Madame le Garde des Sceaux terminait "ces 5 mois de campagne par Lyon. Une ville ou j'ai des attaches, une ville de convictions et d'engagement". Mêlant habilement programme, promesses de Nicolas Sarkozy (cité bien 30 fois en 20 minutes de discours), références à la République et histoire lyonnaise, Rachida a terminé de séduire un public tout acquis à sa cause, au premier rang desquels son frère, Lhouari, et sa belle-sœur, qui habitent sur la rive gauche.
Et il en fallait du talent pour faire oublier le scoop de la soirée : une tribune où le banc et l'arrière banc de la droite lyonnaise se pressait. Car Emmanuel Hamelin et sa suppléante Afifa Jakir avaient réussi le mini-exploit de faire cohabiter UMP, millonistes, villiéristes et Modemiens ensemble. Un véritable rassemblement qui, loin de faire attelage hétéroclite, avait plutôt de la gueule.
Amusant de voir Amaury Nardone et Denis Broliquier aux côtés d'Albéric de Lavernée et de Dominique Perben. Lui-même assis non loin de Jean-Michel Dubernard, arrivé comme d'habitude en retard, et de Michel Noir. Jeanne d'Anglejan avait hérité de la chaise située sous une gouttière, près de Jean Benzoni, le radical de toujours qui fut mon directeur de campagne aux cantonales, et de membres de l'UDF Modem ! Même Christophe Cédat, le patron du Café 203, avait remisé ses morceaux d'affiches assemblées par des artistes des législatives de 2002 pour soutenir le candidat de la majorité présidentielle.
Cette réunion quasi familiale (le discours de Rachida fut émaillé de cris d'enfants en bas âge réclamant un biberon ou, tout simplement, la paix !) ne pouvait se terminer sans une boîte des désormais célèbres macarons de chez Bouillet. Espérons que Rachida partagera cette prise de guerre avec Nicolas, qui avait englouti à la vitesse du gourmand ceux offerts le jour de son dernier meeting lyonnais !
Comme un clin d'œil à la circonscription située de l'autre côté du Rhône, la réunion s'est achevée par la musique de la Star'Ac. Référence subliminale sans doute à la compétitrice de Dominique Perben. Dimanche dernier, à la Préfecture et selon les journalistes de La Tribune de Lyon, il aurait dit, en la croisant, qu'il "préférait la politique à la Star'Ac". En tous les cas, sur le site de Lyon Capitale, elle affirme, sans rire, qu'elle ne comprend pas pourquoi elle n’a pas obtenu un meilleur score au premier tour (pour information, elle a fait 25,11%, alors que le Vert Pierre Hémon avait obtenu 25,49% en 2002). Elle bénéficiait pourtant du statut de “vue à la TV”. Entre deux autographes, elle affirme à Lyon Capitale : "C’est incroyable ce que je passe bien sur le terrain, je le dis sans aucune prétention." Ben voyons… En tous les cas, ce soir, la différence de style, de ton et oserais-je dire d'humilité, était flagrante entre ces deux femmes que la presse aimait à comparer.
Madame le Garde des Sceaux terminait "ces 5 mois de campagne par Lyon. Une ville ou j'ai des attaches, une ville de convictions et d'engagement". Mêlant habilement programme, promesses de Nicolas Sarkozy (cité bien 30 fois en 20 minutes de discours), références à la République et histoire lyonnaise, Rachida a terminé de séduire un public tout acquis à sa cause, au premier rang desquels son frère, Lhouari, et sa belle-sœur, qui habitent sur la rive gauche.
Et il en fallait du talent pour faire oublier le scoop de la soirée : une tribune où le banc et l'arrière banc de la droite lyonnaise se pressait. Car Emmanuel Hamelin et sa suppléante Afifa Jakir avaient réussi le mini-exploit de faire cohabiter UMP, millonistes, villiéristes et Modemiens ensemble. Un véritable rassemblement qui, loin de faire attelage hétéroclite, avait plutôt de la gueule.
Amusant de voir Amaury Nardone et Denis Broliquier aux côtés d'Albéric de Lavernée et de Dominique Perben. Lui-même assis non loin de Jean-Michel Dubernard, arrivé comme d'habitude en retard, et de Michel Noir. Jeanne d'Anglejan avait hérité de la chaise située sous une gouttière, près de Jean Benzoni, le radical de toujours qui fut mon directeur de campagne aux cantonales, et de membres de l'UDF Modem ! Même Christophe Cédat, le patron du Café 203, avait remisé ses morceaux d'affiches assemblées par des artistes des législatives de 2002 pour soutenir le candidat de la majorité présidentielle.
Cette réunion quasi familiale (le discours de Rachida fut émaillé de cris d'enfants en bas âge réclamant un biberon ou, tout simplement, la paix !) ne pouvait se terminer sans une boîte des désormais célèbres macarons de chez Bouillet. Espérons que Rachida partagera cette prise de guerre avec Nicolas, qui avait englouti à la vitesse du gourmand ceux offerts le jour de son dernier meeting lyonnais !
Comme un clin d'œil à la circonscription située de l'autre côté du Rhône, la réunion s'est achevée par la musique de la Star'Ac. Référence subliminale sans doute à la compétitrice de Dominique Perben. Dimanche dernier, à la Préfecture et selon les journalistes de La Tribune de Lyon, il aurait dit, en la croisant, qu'il "préférait la politique à la Star'Ac". En tous les cas, sur le site de Lyon Capitale, elle affirme, sans rire, qu'elle ne comprend pas pourquoi elle n’a pas obtenu un meilleur score au premier tour (pour information, elle a fait 25,11%, alors que le Vert Pierre Hémon avait obtenu 25,49% en 2002). Elle bénéficiait pourtant du statut de “vue à la TV”. Entre deux autographes, elle affirme à Lyon Capitale : "C’est incroyable ce que je passe bien sur le terrain, je le dis sans aucune prétention." Ben voyons… En tous les cas, ce soir, la différence de style, de ton et oserais-je dire d'humilité, était flagrante entre ces deux femmes que la presse aimait à comparer.
la vieille droite reviens ! Noir, Chabert, Dubernard. Manquait plus que Francisque Collomb, Bideau, Simone André, Soulier pour faire Club du 3è âge !
Heureusement que vous citez quelques jeunes, sinon, je me serais cru au temps de la France d'hier, ou d'avant hier!
Il va falloir que les leaders de la droite comprennent que l'on a changé de siècle et de monde. C'est grâce au renouvellement des candidats et des idées que vous pourrez espérer (re)gagner Lyon! Sinon, Collomb (Gérard) est bien parti pour régner longtemps.
Même si je partage en grande partie votre analyse, sachez pour que votre information soit complète que Collomb (Gérard) était déjà conseiller municipal de Lyon sous Collomb (Francisque).
Quant à sa première élection, en 1977, je n'étais même pas née… Voilà qui se passe de commentaire!
Ce sympatique Dominique Perben a toujours un bon mot pour ceux qui ne pensent pas comme lui..ce type est vraiment incroyable,la suffisance et l'art de se faire détester… apres le dégré zero de la politique pour les militants de Philip, la star ac pour la nouvelle géneration socialiste. Mais qui aura donc grace aux yeux de Monsieur ?
Tu me semble bien naif pour croire que la vie est faite de gens qui ne disent que du bien des autres. Même toi, je suis sur que…
Je trouve la joke de Perben plutôt marrante tant Collomb joue et rejoue de Najat Belkacem. Elle me semble loin d'être sotte, mais quand on mise 80% d'une élection sur son image, il ne faut pas s'étonner du résultat et des commentaires parfois acidulés !
Voyre réaction m'ébahie!
Vous ne parlez que de jeunes,mais dites vous bien , Monsieur , que la politique se fait sur un minimum de durée;
Pour passer le flambeau à la « jeunesse », il faut pouvoir transmettre non seulement le flambeau mais aussi et surtout l'expérienceet et la connaissance.
Cette expérience là ne s'apprend pas sur le estrades de meetings, elle s'apprends sur le terrain , en mouillant sa chemise , en un mot en travaillant;
faire avancer des dossiers , cela demande beaucoup de travail, loin des paillettes!
les jeunes devront passer par là avant qu'à leur tour ils puissent monter sur l'estrade et remercier alors ceux qui leur ont ouvert la voie….
Eric,
premièrement je voulais vous remercier pour votre blog : un des rares à être mis à jour quotidiennement…
deuxiement je voulais féliciter la droite lyonnaise de la voir réunie de nouveau : cela augure le meilleur pour les futures échéances…
troisiement : j'ai rencontré MME JAKIR à la Duchère lorsqu'elle faisait du porte à porte la semaine dérnière : je n'ai pas voté lors du premier tour le 10 juin : mais je voterai Hamelin le 17 juin. Nous sommes nombreux à Lyon à souhaiter voir cette femme jouer un rôle important pour la droite dans les prochains scrutin.
C'est vrai qu'Afifa est une femme super qui s'est engagée très tôt auprès de Nicolas. Déjà, lors des dernières municipales, elle avait décidé de s'engager pour une droite décomplexée et innovante. Elle n'a pas changée depuis !
Je ne suis pas sûre que se ranger derrière des personnes mûres en politique mais avec un passé lourd de condamnation, soit le meilleur exemple que nos jeunes devront suivre.
Faire du neuf avec du vieux est une méthode complètement obsolète.
Suivre l'exemple de gens intègres OUI, malheureusement j'ai pu constater ces derniers temps qu'il n'y en avait pas beaucoup.
Je ne trouve pas que la droite lyonnaise est réunie aujourd'hui, je crois qu'elle fait semblant nous risquons d'avoir de grosses surprises pour les municipales.
pour repondre a Michel sur sa reflexion sur le club du 3ème age… sachez quand meme que Simone André a toujours gardé une optique jeune et dynamique dans tous ces projets pour lyon… comme quoi, ils savent mtn très bien s'adapter…
Rien ne sert de juger… commencez par agir!!!