Quelques antiquaires plus loin, Gérard Collomb et sa cour, dirigée par les deux inséparables Nadine G. et Evelyne H., joue au maire-candidat-vainqueur. On dirait Chirac au salon de l’Agriculture. Une bise par ci, une poignée de main par là. Sauf qu’en guise de fermières, on avait droit à un beau défilé permanent de mannequins habillées de robes de mariées signées Max Chaoul.
Tout à coup, patatras. Collomb ne regarde pas où il met les pieds et marche sur un gros chewing-gum lâchement abandonné sur le sol. La jambe gauche en extension, il ne parvient pas à décoller l’objet du délit. Encore plus tenace qu’un Etienne Tête devant un tribunal administratif. La jambe en l’air, il vitupère. Marco, de Lyon People, caméra en main, ne perd pas le fil d’un millimètre. Evelyne H. tente de s’interposer, faisant barrage de son corps face au paparazzi indélicat. Mais rien n’y fait. Ouf, le Malabar cède devant l’opiniâtreté du maire-candidat. Qui, de rage, décide de quitter la soirée. Officiellement, lancent ses groupies, pour cause d’agenda chargé.
La morale de cette historiette filandreuse, c’est que parfois, un grain de sable peut enrayer une belle mécanique et qu’aucune situation n’est acquise.
L’autre morale, c’est que Lyon n’est pas si propre que Collomb le dit.
La troisième, c’est que rue Auguste Comte, comme en politique, il faut toujours regarder où on met les pieds si on veut aller loin.
Deux vernissages ce soir. L’un de Pascale Décieux, ma copine élue qui siège à côté de moi au conseil municipal. Elle montre une trentaine de tableaux, gros plans de fruits, de légumes, d’épices, de macarons… On ne peint que ce que l’on aime. Il y a, sous les soies des pinceaux, une épicurienne qui vibre. Les toiles étaient vendues au profit de l’association Ella (association européenne contre les leucodystrophies). A mon départ, la moitié avait trouvé un nouveau mur d’attache.
Et c’est aussi valable pour la politique. Avec ou sans chewing-gum !
les sculptures de Niki de Saint-Phalle!
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Salut Amaury,
bonne pioche… J'ai moi même cru que les statues étaient de Niki de Saint Phalle, grande artiste décédée il y a 5 ans. mais non. Il y a des similitudes, une envie commune de couleurs, mais beaucoup de choses diffèrent à y regarder de plus près. Notamment le travail sur la finesse de la matière, NdeSP aimant plutôt travailler sur la rondeur, sur les formes.
Pour en savoir plus (et surtout voir), son site officiel est http://www.nikidesaintphalle.com
Merci de ton post…
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Après les Pintades à Téhééran, les pintades de la basse-cour de Collomb ? Ouaf !
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Un qui doit ruminer s'il a lu ce papier, c'est GG ! Le plus drole, c'est que le malabar, c'est rose…
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Question cour, ça se pose la. J'ai vu Perben entouré de ses nouveaux fans du parti villieriste. Accrochés à ses basques, se filmant, se photographiant, c'était pathétique. Pourquoi Perben accepte-t-il ce genre de mascarade politicienne alors qu'il a, dans LNH, des gens de qualité comme Sébastien Duc tout a fait qualifié pour le driver dans le milieu des antiquaires !
Et je ne parle pas de droopy Huguet qui balladait sa mélancolie et son air de cocker trois pas derrière.
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Bravo pour cette description qui rappelle les Marx Brothers ….je croyais la politique triste mais je révise mon jugement : cette scène digne de vidéo-gag me réconcilie avec l'humanité politique …le sourire et le rire après tout il n'y a que cela de vrai…!!!!!
http://lyon.noosblog.fr
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tant de caractères pour si peu…
ça c'est de la vision politique et ça propose de belles alternatives pour Lyon
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Enfin monsieur Roux de Bezieux, je vous croyais plus attaché à la politique que cela. Vous qui avez commencé à militer dès l'âge de 15 ans, je trouve vos arguments, ou plus simplement votre récit, indigne d'un homme politique.
Nous vous lisons en tant que noble animateur de la vie politique lyonnaise et non en tant que piètre colporteur de ragots.
Cordialement.
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