Doumé, c’est le « petit nom » que les habitants d’outre-mer ont donné à Dominique Perben lorsqu’il était ministre des départements et territoires d’Outre-mer dans le gouvernement d’Edouard Balladur. Avouez que Doumé, c’est un peu plus chic que Gégé !
Doumé, donc, a fait l’ours ce matin…
En fait d’ours, il s’agit du très respectable Club de l’Ours qui regroupe des professionnels du bâtiment et des travaux publics. Après le socialiste Gégé, il y a quelques semaines, le Club recevait ce matin l’UMP Doumé, Dominique Perben pour les participants, sur le thème « Quelle vision pour Lyon et son agglomération ».
Et c’est un Perben particulièrement détendu qui s’est livré à l’exercice. En démarrant, avec des pointes d’humour, par sa vision de la vie et des valeurs : liberté, responsabilité et partage. Un mot qu’il préfère à solidarité « parce qu’il implique une véritable dynamique ».
Pas facile de présenter un projet en 20 minutes. D’autant que le compteur est observé de près par le président du Club. Dominique Perben a abordé trois points, ce qui n’a pas manqué de faire sourire certains participants initiés à la symbolique…
« Comment aider chaque lyonnais à réussir sa vie ? » C’est par cette question oh combien vaste que l’exposé a démarré. « Une ville n’est pas qu’une juxtaposition de bâtiments. C’est d’abord et avant tout un lieu de vie. Nous nous engagerons pleinement dans l’accompagnement scolaire voulu par Nicolas Sarkozy. » Olivier Revol, le célèbre neuropsychiatre, a accepté de conduire un travail transversal sur ce sujet brûlant qui touche enfants, adolescents et parents. Avec une proposition sur l’aide aux parents à qui l’on doit laisser la liberté de choix dans le mode de garde des tout petits. Un clin d’œil à l’Allocation Municipale de Garde d’Enfant mise au point par ma collègue Béatrice Brac de La Perrière et présentée par mon groupe il y a un an. De quoi révolutionner la vie des 25-45 ans autour d’une question centrale de leur vie de parent.
« Comment construire une ville durable ? » Avec en ligne de mire la gestion du couloir de la chimie, la lutte contre le bruit, la création d’espaces verts de proximité, dans les quartiers, et les transports. Un dossier sur lequel Dominique Perben reproche à son adversaire socialiste d’avoir manqué le coche « en exerçant une fonction là ou il aurait fallu prendre l’initiative, inventer, innover. » On dirait du Millon dans le texte. « Car pour moi, poursuit-il, l’élu est là pour créer les conditions favorables, exercer un leadership pour faire bouger les choses. Nous avons pris un retard considérable en termes d’infrastructures. Le bouclage du périphérique a pris 7 ans de retard. Idem sur la liaison avec Saint Etienne où le département du Rhône n’a pas toujours soutenu le projet. »
Troisième point, « Comment faire de Lyon une ville capitale ? » Une capitale de la recherche en tirant les fruits de la nouvelle loi sur les Universités qui permet la création de Fondations au service de la R&D. « Je suis partisan d’une contribution publique du Grand Lyon à proportion des sommes apportées par le privé » pour impulser un véritable renouveau du tissu économique. Et de citer l’exemple du secteur numérique qui recherche 500 ingénieurs sur Lyon sans forcément les trouver facilement.
Autre piste qui rejoint un point programmatique de l’équipe Millon : le rayonnement de Lyon au travers de la communication et d’une « couleur culturelle » forte qu’il faudra définir pour la ville et qui portera notre image à l’international.
Les questions ont porté sur le confluent, morceau de quartier là ou il aurait fallu imaginer une ville, l’exercice du pouvoir, la verrue du centre d’échange de Perrache, la constitution des listes (là motus, pas de scoops au grand dam des élus présents !), la taille critique du Grand Lyon et
le futur stade de l’OL pour lequel il estime que les discussions
« devraient porter sur le coût pour le contribuable des infrastructures. Le débat avec l’exécutif de la Courly n’a pas permis d’avoir des informations suffisantes, or il s’agira du budget du prochain mandat. Je souhaite donc la clarté sur ce dossier au Grand Lyon. »
C’était la dernière pique sur le candidat du PS avant le mâchon de 9 heures. Pour l’instant, c’était feutré, mais on sent que l’ours a limé ses griffes. A suivre !
Je souhaite terminer ce billet par quelques mots sur Roger Caille qui est mort hier après-midi. Il fut mon premier employeur. Créateur de Jet Services avec Michel Garcia et Jean Girma, ce trio avait décidé de me faire confiance alors que je n’avais pas encore terminé mes études. J’étais responsable de la communication interne du groupe. Epoque bénie où les multicoques Jet Services battaient tous les records.
Roger était un patron dur et juste à la fois. Sous son regard parfois glacial, il pointait souvent un petit sourire, lui qui restait un grand timide. Et puis, il y avait la vie, le vin, les plaisirs de la table. J’ai choisi cette photo piquée sur le site de Lyon Mag (qu’ils m’excusent pour cet emprunt totalement volontaire) car elle lui ressemble. Nous avions eu l’occasion cet été de nous remémorer mes premiers pas dans la vie professionnelle. C’était il y a 20 ans…
A Dieu, Monsieur le Président !
sarko par ci, sarko par là, il est trés dans la politique nationale ton doumé qui veut devenir maire des lyonnais…Il reproduit beaucoup les clivages parisiens.
Pour ce qui est de M.Caille, c'est un grand citoyen de notre ville, un précurseur des aubes de l'utilisation ludique (parfois trés ludique) des NTIC et quelqu'un qui s'est beaucoup battu pour faire du club de basket de mon enfance (la CRO Lyon) un géant français à l'époque malgrés l'opposition de certains au niveau local et au niveau de la fédération de basket, qui ne souhaitaient pas avoir 2 clubs de haut niveau dans notre agglo.Que Dieu vous aie en garde M.Caille.
http://www.romainblachier.fr
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Comment se fait-il que lorsqu'un candidat est « parachuté » par sa grandeur présidentielle, toute la cour locale s'abaisse en courbettes et ronds de jambes par devant, et phrases assassines par derrière ?
Sans faire preuve d'aucun don divinatoire, il est pourtant aisé de deviner les voeux du bon peuple « gaullois » et sa profonde antipathie pour le dit-parachuté.
Suffit-il de se croire « arrivé » pour tenir le rang et remporter la victoire ?
Que nenni.
Quel est donc ce sentiment de terreur qui paralyse nos bien-pensants de droite d'exprimer haut et fort ce que tout le monde (toute teinte confondue) sait.
Messieurs, plutôt que de craindre de froisser la susceptibilité du sieur Perben, osez la vérité : tans que nous conserverons ce mal-aimé des lyonnais au combat, la cause sera perdue et la rose ne cessera de refleurir.
Le formidable Raymond, en son temps, a déjà beaucoup oeuvré pour notre perte. Ne pensez-vous pas qu'il suffit ?
Osez redonner à notre ville, le tribun qu'elle mérite et chassez dès à présent celui qui causera notre perte.
Notre droite se terre dans un mutisme incompréhensible aux yeux du quidam.
Comment faut-il vous dire que le bon peuple de Lyon a du mal à supporter ce monsieur qui se croit aimé.
Soyez enfin des hommes, des vrais.
L'avenir de Lyon est entre vos mains et nous comptons sur vous.
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Une élection n'est jamais gagnée d'avance confère les dernières municipales à Paris où Delanoë était battu 6 mois avant.
Je suis de droite. Aux dernières municipales, j'ai voté Millon. Perben n'est pas pour moi le choix de coeur, mais celui de la raison.
Mon objectif est simple, renvoyer Gérard Collomb à ses chères études qu'il n'aurait du quitter.
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Je dois avouer que c'est un peu lassant de voir ces commentaires bien entednu toujours anonymes de gens qui se prétendent de droite mais qui passent leur temps à casser la droite.
Si j'ai appris une chose dans la vie, c'est que celui qui tire contre son camp est un traître!
Alors continuez, cher Erick, à nous parler de la droite, à faire de l'humour, à nous divertir et à tirer contre la gauche.
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Trés intéressant à tous égards et manifestemment ça ne laisse pas indifférent….j'y vois les signes d'une campagne tonique ….donc intéressante…petit clin d'oeil à Romain : tes commentaires sont sobres et explicites , bravo !!!Mais alors Kcirtap , toi tu es long comme un jour sans pain et tu devrais te reposer un peu
http://lyon.noosblog.fr
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quel regret de constater une fois de plus ces choix qui n'en sont pas : je voterai non pas pour le candidat mais contre l'autre sachant pertinemment que celui que celui qui récoltera ma voix n'est vraiment pas apprécié par la droite.
La langue de bois dans toute sa splendeur.
Avant qu'un certain Nicolas ne fasse son chemin, la vieille droite fonctionnait ainsi, dans des pratiques monarchiques d'un autre temps.
Ne pensez-vous pas que Lyon est digne de « percer l'abcès » et enfin de parler VRAI ?
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Bonjour kcirtap !
Et bravo pour ce pseudo que je tente, depuis hier soir de prononcer…
Je crois qu'en matière électorale, à 6 mois d'une élection et sauf à être militant la foi chevillée au corps, il est trop tôt pour prendre une décision.
Attendons les programmes, le fond est la. Se décider sur la mine, le sourire ou l'empathie de tel ou tel n'est pas, à mon sens, la solution.
Deux questions méritent réponse : « Que propose-t-il qui nous engagera sur les 20 prochaines années ? » et « ESt-il compétent pour faire le job ».
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Lors d'élections, certains choix se font par conviction (c'est le meilleur) ; par élimination (ce ne sera pas l'autre même si celui-ci n'est pas terrible) ; en fonction d'éléments factuels (il a réalisé de grandes choses) ; en fonction de promesses (c'est promis, demain sera mieux qu'aujourd'hui) ; et enfin très nombreux sont ceux qui tranchent en fonction de la « côte d'amour ».
Ce dernier point concerne un nombre d'électeurs très conséquent qui est inquiétant. Il s'est déjà vu que dans certains grands pays, des stars de cinéma, adorées par leur public, remportent des élections principalement pour leur côte d'amour.
Avant toute étude de programmes, il faut bien le reconnaître, celui qui n'aime pas le grand brun qui courait beaucoup pour être absolument aux côtés de notre président sur les photos, ne choisira pas ce candidat mal-aimé de droite mais votera contre l'autre.
Par conséquent, est-il sage d'attendre le dernier moment pour une fois de plus tendre le perchoir à nos adversaires ?
Il y a tant de personnes élues et aimées des lyonnais qui seraient mieux placées pour gagner. N'est-ce pas Monsieur Erick ?
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Il serre les mains de façon distante, sans regarder son interlocuteur dans les yeux.
Robert vous avez vu juste, c'est tout Perben.cela m'a toujours étonné son attitude avec nous les gens de la petite société.
Pour ce qui est de Doumé désole Erick mais ayant vécu beaucoup outre mer je n’ai jamais entendu parlé de ce surnom peut être dans les cooptations mondaines ?
autrement bravo pour ce blog vivant et passionnant, où la censure n'est pas de mise,
N’est ce pas Doumé
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Joli blog Erick.
J'ai récupéré ton Doumé préféré après son passage chez les oursons. Il avait l'air un peu plus « chafoin ». Peut etre le fait qu'il n'y avait que deux journalistes à sa conf de presse. Signe d'un trou d'air dans sa campagne? En tout cas, toi qui fais dans la com',tu devrais lui conseiller de fendre plus souvent l'armure, de quitter sa froideur de banquise quand il est en campagne. Quand, fatigué, un peu déprimé peut-être, il parle de lui vraiment, plus intime; il se révèle plus passionant que lorsque, en campagne, il serre les mains de façon distante, sans regarder son interlocuteur dans les yeux. Conseille peut-être à « Doumé » de prendre exemple sur « Gégé » en cette matière. Il l'a sans doute sous estimé.
Salutation blogueuse et républicaine, camarade de la droite décomplexée.
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» Doumé « , ça sent plutot le surnom corse !
Que faut-il en déduire ?
Un clin d'oeil à l'electorat corse, tres présent comme chacun sait, à Lyon ? lol !!!
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cher monsieur, vous vous plaignez de l'anonymat de certaines personnes qui s'expriment sur ce blog, je vous rappelle tout de même que le vôtre l'est tout autant. De plus, peu importe le nom, ce qui en ressort de tout ces commentaires c'est que beaucoup de gens n'apprécient pas « doumé » ou perben, au choix. Allez voir sur son blog et vous constaterez qu'il n'est pas possible de s'exprimer librement. A quoi cela sert il de se dévoiler réellement, à rien, le but est de s'exprimer et je remercie Erick de nous permettre de le faire librement, l'entourage de perben les lit, pas besoin de donner de noms.
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Roger Caille n’était-il pas un ami et supporter de Charles Millon ?
Tonion
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On me dit que non et que Roger Caille détestait en fait Charles Millon. Merci.
Tonio
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