Visite lyonnaise au pas de charge pour Nicolas Sarkozy, ce 7 décembre. Avec, sur le tarmac de l’aéroport de Bron, une présentation des 9 têtes de listes de la droite aux municipales. C’est mon carnet de campagne du jour…
Les deux Dassault Falcon République Française de l’Etec (ex Glam) sont « garés » devant le salon d’honneur de l’aéroport de Bron. Le drapeau placé à l’extérieur du poste de pilotage indique que le premier (un Falcon 900 pour les lecteurs amateurs, Mathieu appréciera !) est celui du Président. Les drapeaux claquent au vent à l’extérieur. Il est 10h00. Il devrait arriver d’ici 45 minutes.
Le service de sécurité est light et plutôt . La presse arrive, les candidats aussi, en co-voiturage. Sympa… Chacun satisfait aux opérations de contrôle. La liste des accréditations a été transmise.
La responsable du salon d’honneur m’explique qu’elle reçoit une vingtaine de visiteurs de marque chaque année, essentiellement des ministres du gouvernement, les officiels étrangers arrivant plutôt à Lyon St Exupéry. « C’est la troisième fois que Nicolas Sarkozy atterrit à Bron depuis son élection », affirme-t-elle entre deux messages dans son talkie-walkie.
Le pool presse est en place. On attend. Les candidats plaisantent. Certains se jettent sur les croissants, histoire de rattraper un petit-déjeuner ou un déjeuner sauté. Dure vie de militant !
Vers 11h00, le stress monte d’un cran. Il est en retard. Il parle encore devant les chefs d’entreprise réunis à la Salle 3 000 par la CGPME. La rencontre se fera au pas de charge. L’agenda est minuté.
Midi. Le talkie-walkie des policiers crachote. Le Président quitte la Cité Internationale. Il est sur la rocade. En vue !
La Citroën C6 du Préfet de Région, drapeau tricolore sur le capot, stoppe devant l’entrée. Dominique Perben en sort et accueille officiellement Nicolas Sarkozy. Souriant. Même allure que pendant les présidentielles. L’homme n’a pas changé. Sourire, salut de la main, roulement d’épaules, il va directement vers les têtes de listes des arrondissements. Salue chaleureusement Emmanuel Hamelin puis fait le tour. Les flashes crépitent. « Monsieur le Président » demandent les photographes afin d’immortaliser au mieux les 9 rencontres.
Le service de sécurité est light et plutôt . La presse arrive, les candidats aussi, en co-voiturage. Sympa… Chacun satisfait aux opérations de contrôle. La liste des accréditations a été transmise.
La responsable du salon d’honneur m’explique qu’elle reçoit une vingtaine de visiteurs de marque chaque année, essentiellement des ministres du gouvernement, les officiels étrangers arrivant plutôt à Lyon St Exupéry. « C’est la troisième fois que Nicolas Sarkozy atterrit à Bron depuis son élection », affirme-t-elle entre deux messages dans son talkie-walkie.
Le pool presse est en place. On attend. Les candidats plaisantent. Certains se jettent sur les croissants, histoire de rattraper un petit-déjeuner ou un déjeuner sauté. Dure vie de militant !
Vers 11h00, le stress monte d’un cran. Il est en retard. Il parle encore devant les chefs d’entreprise réunis à la Salle 3 000 par la CGPME. La rencontre se fera au pas de charge. L’agenda est minuté.
Midi. Le talkie-walkie des policiers crachote. Le Président quitte la Cité Internationale. Il est sur la rocade. En vue !
La Citroën C6 du Préfet de Région, drapeau tricolore sur le capot, stoppe devant l’entrée. Dominique Perben en sort et accueille officiellement Nicolas Sarkozy. Souriant. Même allure que pendant les présidentielles. L’homme n’a pas changé. Sourire, salut de la main, roulement d’épaules, il va directement vers les têtes de listes des arrondissements. Salue chaleureusement Emmanuel Hamelin puis fait le tour. Les flashes crépitent. « Monsieur le Président » demandent les photographes afin d’immortaliser au mieux les 9 rencontres.
En bon animal politique, le Président comprend le message. Sourire de trois quart face ! C’est dans la boîte avant la photo de groupe. Et hop, direction le Falcon.
10 minutes chrono. Peu pour nous, mais beaucoup dans l’agenda d’un homme pressé. Le Président de la République.
10 minutes. 10 minutes pour 9 têtes. Soit 67 secondes par tête. Ca fait quand même 67 fois plus que le temps accordé au maire sortant.
Sorte de capitaine Flam défiant les lois de l'espace temps, le président Sarkozy emprunte de sa stature à un Gérard Majax plutôt habile. En fait, davantage à un David Copperfield, que la nationalité et la notoriété flatteront davantage. Bref, une visite éclair, un écran de fumée, quelques poignées de main chiraquiennes (si j'ai bien compris même aux anciens parlementaires sortis d'une sieste trop longue par des urnes mal aimables), et hop, je te fais le 20 heures et la Une des journaux. Pour résumer, Monsieur Roux de Bézieux, Dominique Perben devra s'inspirer des techniques du capitaine Flam pour rayonner davantage. Qu'il prenne exemple.
Je pense à ces neuf têtes de liste qui auront (certains pour la première fois ) vu ce Président qui ne les reconnaitra plus jamais , car trop pressé , trop tout!
Pauvres candidats débutants, s'ils savaient , ils s'imaginaient que ……
ils pourront toujours encadrer la photo souvenir!
Seul problème , cela ne leur rapporte pas une voix.
Allez, foncez sur le terrain , vos électeurs vous attendent, c'est urgent.
Ils regardent tous vers la gauche.. Y'avait quoi, Gégé le renard dehors ou Roux de Bez qui faisait la grimace !!!
Bien beau ces avions. Pour les amateurs, ils font partie des premiers Falcon commercialisés. Pas de gaspillage à l'Elysée !
Et pourquoi les journalistes n'ont-ils pas eu l'autorisation de rester ? Qui a donné les ordres ? Piratage ou connerie ?
Bonjour,
il y a effectivement eu un pépin de calage entre les équipes presse. Les journalistes étaient là, ils sont partis, la rencontre devant se faire à huis clos, puis, en accord avec Dominique Perben et le Président, tout a été rendu public. Certains journalistes ont donc eu le temps de revenir, fonctionnant alors en pool de presse, c'est-à-dire en mettant à la disposition de leurs confrères les images. Pour ma part, j'ai mis en ligne mon post dans la foulée pour que chacun puisse y trouver une information certes partisane, mais néanmoins honnête !
pas mal les photos!! un talent caché de notre bloggueur en chef!
10 minutes ça peut effectivement paraître peu, mais je trouve ça bien qu'il ait pris le temps de saluer les candidats de la droite dans la 2 ème ville de France!
De mon côté, j'étais à la CGPME, super discours, du punch, de la volonté et de la détermination chapeau l'artiste!
Salut Bénédicte !
Hélas non, je n'ai pas ce talent. Elles sont de Didier Michalet, photographe place Carnot dans le 2è ardt. Un garçon super sympa et un très bon pro…
Qui se trouve derriere le Président le photographe aurait pu mieux cadrer
Les neuf têtes de liste de la coalition Ÿ étaient donc accréditées par le Président de tous les Français pour une séance à la sauvette de marathon polaroid Ÿ en serrage de pince avec le grand tenant de l’ouverture politique ; pas très républicain tout ça…
Voilà qui devrait fournir quelques clichés recyclables dans les futurs ensemble tout est possible Ÿ qui seront déversés sur Lyon dans les prochaines semaines.
Après avoir fait le vide de ce que la droite lyonnaise comptait de responsables locaux historiquement légitimes, le re-localisé Ÿ Perben semble avoir– via les man¶uvres de Mercier – écarté les centristes susceptibles d’être autonomes et courageux dans les prochaines élections municipales pour s’allier au quarteron des ultras de la droite de la droite locale.
Après avoir fait le vide, il va falloir tenter de faire le plein et de faire croire qu’on vise le rassemblement des voix Sarko aux présidentielles.
Sauf qu’une photo en train de serrer la louche à son champion n’a jamais conféré ni le talent ni la performance dudit champion.
Même en essayant de désespérément raccrocher ses (lourds) wagons au TGV Sarkozy Ÿ, il na faut pas confondre ce n’est pas pour autant Perben qui sera capable d’aller à 300 km/h, c’est le TGV qui roule vite…confusion étonnante de la part d’un ancien ministre… des transports.
Didier est effectivement un garçon fort gentil et talentueux, qui excelle plutôt d'habitude dans les très belles filles en sous vétements chics ou les flous artistiques. Questions sex appeal, on est cette fois loin du compte (même les 4 dames derrière sur la photo ne parviennent à faire oublier les cravatés machos et sinistres du premier rang qui regardent je ne sais quoi à gauche : soit Genin qui s'éloigne, soit Mercier qui rapplique, soit le cadavre de Christian Phillip qui bouge encore…). En revanche, question flou artistique, Didier est en plein dans son domaine : le flou est total sur l'impartialité républicaine, les accords occultes avec le modem, la ligne idéologique du candidat débarqué, le cumul des mandats du candidat à la mairie, les projets de cette équipe, la complicité intellectuelle entre F. Levy et Nardonne…Ne les garde pas dans ton book, celles là, ce ne sont pas tes meilleures. Plus sérieusement, ce qui me choque un peu, c'est qu'un Président de la république s'immisce dans une campagne locale. Qu'il tire les ficelles; ça on le savait déjà. Mais qu'il commence, à 3 mois du scrutin à se mettre devant sur les photos avec des candidats; c'est limite, limite…
mais on est sans doute pas au bout de nos surprises. Le top serait de ramener I.Bétancourt en Falcon et d'atterrir Place Bellecour afin d'accorder le première interview au QG de Perben. Là ce serait gagné.
Après l'éhalicoptère qui prit une superbe photo de campagne qui servit essentiellement à destituer l'ancien Maire de Caluire, voici maintenant les deux Falcon présidentiels pour une seule photo de campagne. A lyon, à droite, nous détenons le record mondial du prix de la photo de campagne…
Je lis avec un peu de dépit toutes ces petites polémiques franchouillardes dignes des discussions du café du commerce , en un mot dignes de mr Glandu de Thierry le Luron .
Alors qu'on est dans environnement complètement ouvert , mondialisé , qui va à cent mille à l'heure .
Alors qu'on a une chance historique d'avoir un Président up to date , en train de retourner les mentalités étroites de ce pays .
Alors que ce même Président essaie de faire rattraper le train du 21ième Siècle à une partie de la France qui est larguée , alors qu'une autre , dont il fait partie est au diapason du reste du Monde .
Alors que l'on devrait être fier de notre « Capitaine Flam » .
Et on viens mégoter sur une histoire de Falcon , sur une photo !
Très très très petit .
réveillez vous ou le Capitaine flam sera déjà dans une autre galaxie , que vous n'aurez pas quitté la France des années 80.
Cordialement.
gaston, ce ne sont pas les années 80 mais plutôt les années Napoléon III lorsque notre bon président-empereur venait donner son satisfécit à des notables de province candidats officiels.
Pas si officiels d'ailleurs car Sarkozy n'a pas voulu que cette séance photo se passe devant la presse et est entré avec collomb et perben à sa reunion.Le président, qui est homme sage, ne veut pas insulter l'avenir ni les compétences qui gérent une des villes les plus dynamiques de notre pays.
Ah gentil Romain… J'étais à la CGPME, il fallait le voir le Gégé jouer des coudes pour être sur la photo. Lui le socialiste tentait de faire croire qu'il était, comme son ami Brumm, Sarko compatible. Marrant et pathétique à la fois. A moins qu'il ne rêve d'un maroquin.
Il fallait le voir ensuite se recroqueviller à chaque salve ou charge contre le bilan économique de ses amis socialistes. Difficile, à l'heure des comptes, d'être Sarko compatible et Socialo compatible.
Tel Janus, Gégé cherche à nous faire croire qu'à Lyon on peut être différent qu'à Paris. Socialiste à Paris, socialiste à Lyon, c'est sa réalité. D'ailleurs, Sarko l'a bien tâclé au final. Je cite : « une ville qui doit tant à l'industrie et à l'ingéniosité de ses citoyens et si peu au bon vouloir des princes. Je le dis devant les élus de Lyon qui sont ici. » Sic !
Eh oui, Gégé, un peu de modestie ne te ferait pas de mal. Si l'OL gagne, c'est toi. Si les entreprises réussissent, c'est toi. Si on construit, c'est toi… Ecoute le Président, fais tienne ses phrases, sois un bon militant et, un jour, tu sera un bon sarkozyste mon fils !
curieux quand même cette volonté de discrétion de sarko dans son soutien…
…du sabotage sont à découvrir sur http://www.lyonpeople.com
Pas tant que ça, juste une c… du service presse de l'Elysée rattrapée en urgence par Lisa, l'attachée de presse de Dominique Perben. La rencontre a été filmée par France 3. D'autres journalistes étaient également présents.
.. je rebondis simplement sur : » une c… du service presse de l'Elysée » si elle ne se reconnait pas, c'est qu'elle mérite de l'être, c… !