J’ai oublié le café…

Après une nuit passé à commenter live les primaires US du New Hampshire, iPol, le site de référence de la vie politique (je vous conseille fortement de surfer régulièrement sur ses pages), ouvre de matin une nouvelle rubrique « Carnets de campagne – Municipales ». iPol m’a demandé de chroniquer l’échéance lyonnaise depuis le QG de Dominique Perben. Je crois savoir que c’est Najat Belkacem qui tiendra le clavier depuis le PC de Collomb.
Mon premier post est en ligne depuis ce matin sur iPol. A découvrir en cliquant ou sur mon blog… Il se nomme « J’ai oublié le café… ». Bonne lecture !

7h30, lundi matin. Le QG de campagne de Dominique Perben ouvre ses portes. Dans une demi-heure, le staff se réunira pour faire le point de la semaine. Je prépare du café. De quoi réveiller un régiment. En campagne, le café se boit noir et fort…
Nous sommes bientôt une vingtaine, réunis autour de Dominique Perben. Les 9 têtes de liste d’arrondissement, leurs animateurs de campagne, les collaborateurs du QG. La salle de réunion de cette ancienne régie immobilière déborde. Il fait chaud.

Perben est satisfait. Les échos de la campagne sont bons. Il estime que « l’alternative est désormais clairement marquée dans les esprits ». Il faut dire que l’on s’oriente vers un combat droite-gauche. Gérard Collomb, le sénateur maire PS de Lyon, contre Dominique Perben, ancien ministre, député, qui a réussi l’impensable : réconcilier la droite lyonnaise… Un beau pied de nez aux élites parisiennes qui estimaient le challenge perdu d’avance !
Les consignes sont claires : investir le terrain de façon systématique durant les 9 semaines qui nous séparent du premier tour.
Un point sur la signature de la campagne, dévoilée il y a quelques jours : « Grandissons à Lyon ». « Un contrat avec les lyonnais », estime Perben. Nous nous engageons sur un projet construit autour de la place de l’Homme dans la ville, de la place de l’Homme dans la vie tout simplement. Bien plus qu’un simple slogan… » Référence implicite au choix de son challenger qui signe « Aimer Lyon », accompagné d’un masque en forme de cœur. « Tout le monde aime Lyon, sinon, nous ne serions pas là. Mais pour avancer, construire, il ne suffit pas d’aimer. Il faut aussi avoir envie, avoir de l’ambition pour sa ville, avoir une vision. »
Puis les actions prioritaires sont listées : tractages, réunions chez les habitants, inaugurations de permanences d’arrondissement, réunions de quartier, marchés, visites de commerçants, actions presse, présentation des vœux le 28 janvier… « La mobilisation devra être totale ». Courriers, courriels, tractages, relances téléphoniques, l’organisation se déploiera dans les trois prochains jours. « Pensez à nous faire remonter les retours » demande Marie-Victoire, promue logisticienne en chef ! « J’ai besoin de 60 militants pour préparer la salle », estime Vincent. L’appel est entendu. Il sera relayé dans la journée aux « troupes ».
9h00. Chacun regagne son arrondissement. Les militantes responsables de l’accueil arrivent un gâteau dans les mains. Je viens de m’apercevoir que je n’avais pas branché la cafetière. Je pousse le bouton sur « on ». La journée peut démarrer.