Moins d’un Français sur trois (32%) a une opinion positive de Nicolas Sarkozy en avril, soit une baisse de huit points en un mois, selon le baromètre BVA Orange pour L’Express*. J’en suis ravi ! Enfin une bonne nouvelle…
Je vois (ou plutôt j’imagine) une lueur d’incompréhension dans votre regard. Erick est-il devenu fou ? Aurait-il tourné sa veste ? Serait-il passé, courant avril, du fil de laine bleu au fil orange ou, pire, rose ? D’autant que, dans le même temps, François Fillon perd lui aussi huit points (43% d’opinions favorables) et enregistre une hausse brutale de 10 points des jugements négatifs (46%), redevenant ainsi impopulaire, comme il le fut déjà en décembre dernier.
Au total, 64% des personnes interrogées disent avoir une opinion négative du président de la République, une hausse de neuf points depuis le mois de mars.
Il s’agit, selon l’institut de sondage, du taux de mauvaises opinions le plus élevé depuis la création du baromètre de l’exécutif en 1981.
Bref la bérézina, la cata, le trou noir !
Eh bien pas tant que ça. Je reste persuadé qu’il s’agit d’une chance quasi historique. Les hommes politiques n’aiment rien moins que les bons sondages. Reflets, certes éphémère, de l’amour qu’on leur porte. L’envie de progresser, de monter plus haut, de battre des records positifs les entraîne souvent à gérer à courte vue, au gré des baromètres du Fig Mag ou du JDD. Au gré du vent…
Mais là, face à une telle chute, confirmée de semaine en semaine, j’ose espérer que Nicolas Sarkozy tirera les conséquences qui s’imposent. La démission comme le claironnent certains élus de gauche, plus militants qu’analystes ? Que nenni…
La conséquence, c’est la réforme. La vraie, en profondeur. Car après tout, que risque-t-il ? De descendre dans les sondages ? Déjà fait. D’être impopulaire ? Déjà fait. De voir les Français rejeter sa politique ? Déjà fait. Donc il faut poursuivre, coûte que coûte. Il faut du courage pour faire face à de mauvais sondages à répétition. Il en faut aussi pour respecter ses engagements de campagne électorale. Il en faut plus encore pour conduire de vraies réformes.
Et là, après un ou deux ans dans le rouge, les premiers résultats aidant, je parie que le vert sera au rendez-vous. Il sera alors temps de gérer les fruits de la réforme !
Sondage réalisé auprès de 994 personnes, du 22 au 24 avril, avant l’intervention télévisée du chef de l’Etat jeudi soir.
L’anti-sarkozysme primaire est une mode et un dogme de la pensée unique qui ne souffre aucune analyse et s’oppose de manière fanatique à toute forme de réflexions…
En attendant le monde avance et je reprendrais le mot d’Antony Kavanagh à propos de l’image : « Quoi de plus troublant qu’un trou noir ».
Réformons, changeons les esprits, arrêtons de nous plaindre, bousculons nos petites habitudes, ne soyons plus assistés en permanence, simplifions la vie administrative. Le président parle beaucoup, qu’il passe à l’action en profondeur, qu’il ne ménage personne de l’establisment, il est au service de la France et des français qui ont vu en ce quinqua un formidable espoir de changement. Changeons avec lui notre France gestionnaire en une France conquérante, initiatrice, fière de son Histoire et regardant l’avenir
Tout de même il faut rester humbles et prudents.
La gauche, revancharde, prépare avec soin une sorte de « bis-répétita » de mai 68 quarante ans après.
Elle mettra des étudiants, les ouvriers, les fonctionnaires etc. dans la rue, elle veut profiter de la mauvaise côte de popularité de Nicolas Sarkozy et de François Fillon pour tenter d’enfoncer le clou.
Preuve en est de la collaboration de la presse avec la gauche, dès le lendemain du discours de Nicolas Sarkozy, à 13h je mets les actualités sur la une ou on nous annonce une intervention de François Hollande, je décide de changer pour les actus sur la deux … et je tombe directement sur ségolène Royal.
Ces deux-là sont-ils rivaux ou se concertent-ils, on peut se poser la question.
Du coup je n’ai pas regardé les actus mais j’ai regardé la chaine mélody c’est tellement mieux que l’insupportable voix de ségolène Royal.
Non madame Royal, la France n’a pas perdu un an avec Nicolas Sarkozy, c’est vous qui avez perdu un an en n’étant pas présidente et je prie pour que vous en perdiez cinq et plus.
Gérard
Merci Erick de rappeler ce qui devrait être pourtant une évidence pour tous ceux qui, sans pour autant abandonner leur esprit critique, soutiennent l’action de Nicolas Sarkozy, mais aussi plus largement pour ceux qui veulent que la France change.
Bien sûr on peut comprendre l’impatience de certains de nos concitoyens, mais comment ne pas voir que ces sondages prouvent tout simplement que notre exécutif met le doigt là où ça fait mal, et en médecine c’est là qu’il faut traiter (enfin je crois !).
Haut les cœurs !
Etes-vous certain qu’il ne s’agit pas d’un sondage LyonMag ? (hihihi)
Excellent Jérôme ! Retour en pleine forme !
Ose espérer, ça ne coûte rien.
Bonsoir Eric,
Heureux de vous retrouver.
En effet, les abysses temporaires des sondages de Sarko ne doivent pas détourner les efforts d’un certain nombre d’orientations fortes annoncées en mai 2007 au premier rang desquelles la réforme de l’état et la libération des énergies entrepreneuriales. Toutefois il y a tout même fort à parier que les enquêtes d’opinion sanctionnent également un peu le style sarko un peu too much à une fonction présidentielle (même modernisée).
Pour pousuivre dans la tendance optimiste de votre billet, je suis convaincu que si nous nous retouvions demain dans un nouveau second tour Sarkosy/Royal, le score de la gauche serait encore plus calamiteux qu’en 2007…
…alors le cap peut dons être gardé.
@ Trublyonne, la fée clochette
« Un jour, tout sera bien, voilà notre espérance Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion. »
Voltaire]
@ Caton
Sympa de vous revoir sur mon blog doc !
@ ERdB
Les sunlights de la campagne sont éteints…et je suis toujours là…
Mimisoso et moi-même serons heureux de vous retrouver pour un apéro un de ces 4.
Chiche, cap, dac ! Je vous envoie un mail…
la france lanterne rouge du déficit en europe…et il y en qui ont voté sarkozy pour résoudre les déficit publics..
@Romain
Vous voulez donner des leçons, sur la place de la France au niveau du déficit :
Sur des critères européens alors que vous êtes anti-européen !
En parlant d’un président de la République contre qui vous êtes par principe !
A propos d’un déficit PUBLIC dont on sait q’une des principales cause est l’hypertrophie pléthorique de services publiques dont vous faites partie. !
Il n’y a pas qu’à l’UMP que ça cumule (hihihi)
Passé l’agacement devant les mes culpa à répétition de Sarko durant son interview (cela sentait vraiment les ficelles de communication, dommage… comme d’hab, trop c’est trop), je dis quand même chapeau car il tient bon pour les réformes et on a besoin d’un homme déterminé même devant l’impopularité. A mon sens je lui conseillerai de bien
étudier la manière dont la gauche a su nous faire avaler des couleuvres pendant des années… pour le bla bla
qui fait rêver elle est assez forte!
Les mauvais sondages sont la preuve de l’éfficacité du réformisme qui est cette fois résolument engagé…on ne peut
qu’approuver,enfin les choses bougent sans que bien sur on puisse en attendre des résultats immédiats,l’économie
obéit à des règles sur lesquelles d’ailleurs un gouvernement n’a que très peu d’influence.
Que peut Sarkozy face à la pénurie de matière première,qui fait monter les prix…rien,mais augmenter la durée du
travail,ou la durée de cotisation,et mieux maitriser les dépenses publiques,ça il doit le faire il a reçu mandat pour
cela,et nous en aurons bientot les effets concrets.
Si l’on pouvait ainsi alléger la dette de nos enfants!
Des gens discrets mais éfficaces,comme Eric Woerth,y travaillent et c’est tant mieux.Lui la popularité il s’en fout ,il ne
sort pas de l’ENA!
@Romain
Le Président lutte contre le mauvais déficit, le déficit de fonctionnement en ne remplaçant qu’un départ sur deux dans la fonction publique d’Etat. La gauche devrait abandonner sa posture clientéliste et faire de même dans ses régions, départements et villes, le budget des collectivités locales et de la France ne s’en trouverai que mieux.
jerome, en quoi suis-je anti-européen?l’affirmation est surprenante et pour le moins injustifiée…
pour le reste les chiffres sont présents et incontournables:la france est lanterne rouge.que n’aurait-on entendu si c’était la gauche…
J’attends avec délectation les élections européennes de l’année prochaine, la gauche va nous offrir un beau spectacle.
eh bien allez je dois l’avouer, et Dieu sait comme c’est inadmissible lorsque l’on prétend être actif politiquement sur la place Rhodanienne, mais c’est mon dépucelage Roux-de-Bézien, j’entends par là votre première note que je lis au delà de son résumé.
Et je me suis bien amusé à vous lire. Votre plume est au moins agréable.
Honnêtement je respecte votre espérance même si je la crois un peu désabusée et surtout j’espère – nous ne sommes pas tout à fait du même bord – que vous ayez tord.
Cela étant dit le point d’équilibre porte selon moi sur l’égo de l’homme (que je crois grand) : sera-t-il juste assez fort pour le décourager, cherchant à se le faire contenter via quelque sondage plus doucereux? ou sera-t-il plus affirmé encore au point de lui faire dénigrer l’avis extérieur jusqu’à s’entêter contre tous, sûr d’une vérité sienne qui dépasse chacun… jusqu’à s’entêter contre ses collaborateurs?
Homme qui a défaut d’humilité sera aveuglé par une vérité qu’il ignorera.
La certitude n’est-elle pas mère d’ignorance?
Bien à vous.
MoDem, connected ideas.
@FixPenicaud
Poser les idées des autres comme des certitudes, sans soi-même douter…
C’est une posture de grande suffisance…
jerome manin:n’es ce pas ce que vous faites, en grossiste du procés d’intention que vous êtes?
Mais mon cher Jérôme je n’ai ici donné aucune certitude ; peut-on en avoir en politique? Vous le dites d’ailleurs fort justement : dans la vie politique il y a des idées, des convictions et des croyances. Les certitudes nous ne les avons que lorsqu’il est trop tard pour en parler, et alors il me semble qu’elles ne sont plus au politique mais à l’histoire. Et même les faits les plus limpides demeurent souvent obscures sur la signification à leur donner.
Au contraire j’en reste à des questions et pour le reste il m’a semblé utiliser avec précautions le verbe « croire » qui désigne un sentiment proprement subjectif et incertain. J’attends de voir et joueur circonspect produit des pronostics. mais à la roulette je perds plus que je ne gagne.
@FixPenicaud
J’apprécie votre réponse, je ne me lancerais pas dans une analyse de vos propos, je n’en ai pas les compétences et surtout je ne comprends pas ce que vous dîtes, je ne pressent qu’un dénigrement larvé dont je ne saisi pas clairement l’objet, s’agit-il d’Eric Roux de Bézieux dont vous écorché le nom ? S’agit-il de Nicolas Sarkozy et d’une aristocratie de l’anti-sarkozysme qui voudrais qu’on en prononce pas le nom ?
Ne reste pour moi qu’un grand effet de style, comme un artiste sur scène qui aurait réglé toute la puissance de ses amplis sur le retour pour s’entendre amplifié à l’infini.
@laurent delsol, je vous ai entendu des milliers de fois, vous m’avez dis la même chose sans consistance des centaines de fois, je connais des dizaines de laurent delsol qui répète la même chose… avec les mots et les formules des autres
@Eric Roux de Bézieux
Merci de m’offrir, avec ton blog, un peu d’exercice. J’espère ne pas le polluer plus que de raison, mais face à ce que l’on a appelé tour à tour « pensée unique » « dogmatisme » ‘intégrisme » « prêt à penser » qui fait qu’un individu avec conviction et haine débite du cuistre poncif, je me lance avec toutes mes armes ; de l’humour à la mauvaise fois en passant par la réflexion la plus fine (c’est pas toujours facile) pour dénoncer l’imposture. Dom Quichotte reste ma série télé préférée
@ Jérôme. Vas y, lâche toi. tant que l’humour et un certain détachement sont au rendez-vous…
vous oubliez les accusations gratuites et le sectarisme Jerome, armes qui vont finir usées à force que vous ayez un usage immodéré.C’est à cause de gens comme vous que mon militantisme plutôt de droite à la base m’a amené au MODEM
@Erick
On peut à gauche dire toutes les horreurs que l’on veut sur la droite et le diable Sarkozy, c’est même de l’héroïsme et un sport national qui va être la seule médaille d’or des JO
En revanche l’impertinence qui souligne les travers d’une gauche outrancière est un crime et revoilà le spectre de l’argument suprême, je suis à droite mais à cause de gens comme Manin, je pars…
Au delà du ridicule de l’argumentaire, s’il suffit d’une personne que l’on juge sectaire dans un groupe de plusieurs millions d’individu pour retourner sa veste, on est un bien piètre militant limité mal imité.
@valere manif
Allez savoir pourquoi le qualificatif de sectaire me glisse dessus comme l’eau sur les plumes d’un canard. Je vais même devenir Sarkozyste à force que vous êtes méchant, l’exemplarité du MoDem valant toutes les leçons (warf warf warf)
Plus sérieusement pour faire un lien avec l’article précédent : Michel Havard adoube Jöelle Sangouard pour le 5ème canton de Lyon. Le siège en jeu au niveau du Conseil Général est déterminant dans le rapport droite-gauche… Mercier va se « repointer » en tête de gondole…
je n’ai aucune critique particulière vis-à-vis de l’auteur de ce blog (ouf j’évite d’écorcher une fois de plus son nom), puisque je ne fais que le découvrir.
Je ne cache pas ne pas soutenir la vision politique du président Sarkozy, avec qui j’ai plus de désaccords que d’accords. Mais vous noterez pourtant que je n’y fait pas une opposition systématique de principe, ayant publiquement soutenu une de ses propositions récentes sur mon blog. J’ai le sentimen que vous m’adressez bien des procès d’intention.
Moi qui éait venu en paix….
En plus Fix fait des posts le jour de la Fête du Travail !
Haut les cœurs camarades et allez en paix…
Un problème lié aux pratiques lévogyres exclusives :
http://www.koreus.com/video/dahucapra-rupidahu.html
à valere maniv
Je rigole tt seul en pensant à l’argumentation justifiant le voyage au MODEM: la posture
droitière de Jérome…….ça doit expliquer les difficultés actuelles du centre à se recentrer!
Sans te faire ,Jérome ,de procès en quoi que ce soit.
Notre ami romain ferait mieux de s’occuper des magouilles de Gégé Collomb pour la cantonale partielle de Lyon 5(investiture de Rudigoz l’opportuniste) que des déficits publics!De plus,le PS n’est qu’aux prémices(et encore je suis gentil) de sa rénovation et,comme le disait Eric Besson: »Le PS a mis 40 ans à accepter l’économie sociale de marché qu’il en faudra 20 de plus pour qu’ils reconnaissent la prospection! »
Oui, vous avez raison. Cette perte de vitesse dans les sondages est une chance. Pour une fois, un Chef de l’Etat ne veut pas se soucier de son image et pousse aux réformes et devenant impopulaire, il ne risque plus rien …
Nous savons tous que la tâche de Nicolas Sarkozy n’est pas simple. Il a fait le choix de moderniser l’Etat, notre pays. Il a voulu tenir ses promesses et tout démontre que nous poursuivons dans le sens des engagements.
Et comme pour répondre à Moigérard1 nous ne devons pas croire un seul instant à un nouveau « mai 1968 ». Mai 68 était une « révolution » bourgeoise et seul les étudiants des familles aisées voulaient pousser, bien malgré eux avec le temps, à la « révolution ». Les ouvriers d’ailleurs, dans un premier temps, ne voulurent pas bloquer le pays … Aujourd’hui, on sait très bien que les étudiants en ont assez des manifestations, des blocages de facultés … Tous ne sont pas issus de familles aisées ou alors ils seraient en prépa, écoles supérieures … Les filières « normales » sont malheureusement très populaires et presque heureusement tous ont mesuré l’importance de leurs études et aucun ne veut tout gâcher.
De la même manière, il n’y a plus d’opposition marxiste comme par le passé. Les « élites » de gauche n’aspirent pas réellement à ce que la politique de Nicolas Sarkozy flanche … Pour tout dire, ils aspirent même à ce qu’il réforme là où ils savent ne pouvoir le faire … Dès lors, peut-on réellement entendre les protestations à gauche comme sincères ? Nullement tant finalement Nicolas Sarkozy les aide à réformer là ou ils n’auraient jamais osé bouger un seul meuble … Et puis, les premiers résultats sont là même s’ils ne sont pas encore porteurs de justice ! Et pour conclure, ce n’est pas Nicolas Sarkozy qui est dans le trou mais la France ! Il faut en finir avec cette idée que combattre Nicolas Sarkozy c’est rendre à la France ses espoirs. Combattre l’action du gouvernement, c’est draper du pourpre de la défaite un pays que nous savons encore jeune ! J’aime mon pays, je veux demeurer un patriote mais à l’écoute de son temps. En cette idée je me donne pour devoir de rester fidèle à mon vote et de soutenir de manière inconditionnelle l’action du gouvernement ! Et si des livres haineux se vendent aujourd’hui, j’ai envie de comprendre ce fait par la qualité réelle du travail de Nicolas Sarkozy !
Entendu dans la bouche de sarko aujourd’hui « …la seule chose dont on sait… »
retour au cp petit Nicolas, et écoute bien la maîtresse!
philo’n net