Puisque la mode est à la repentance, aux excuses, je m’exécute royalement ! Quoiqu’en dise ce panneau so british. D’autant que je vais tenter d’excuser l’inexcusable… Un exercice de style et plus encore.
Bien entendu, j’ai, tout comme vous, suivi avec attention le ballet des excuses, aussi bien orchestré qu’une arrivée de limousines au festival de Cannes. L’une poussant l’autre. Sa Ridiculitude ronge son os, espérant rester longtemps titulaire du pompon de « première opposante » à Nicolas Sarkozy. Jack Lang en rajoute, espérant un hochet. Bayrou itou, sortant le carton rouge pour le couple infernal du second tour, du style au milieu je campe. La droite se pâme, s’étouffe. La gauche n’en peut mais, et s’étouffe, de rage. Et tout le monde se fout des démentis apportés par des parlementaires qui de gauche (Didier Migaud, par exemple), qui vert comme Didier de Rugy qui (lui !) était au fameux déjeuner et qui explique sur son blog :
Mais, il ne doit pas y avoir d’erreur d’interprétation non plus: il était très clair que Nicolas Sarkozy faisait l’éloge de Zapatero, comme de Gordon Brown ou de Felipe Gonzalez, pour s’en prendre ironiquement aux socialistes français sur le mode: « Ah si seulement vous étiez aussi intelligents que les dirigeants de gauche d’Espagne ou de Grande-Bretagne, vous ne seriez pas battus aux élections… et vous arrêteriez de me critiquer, car eux sont d’accord avec moi ! »
En attendant, dans le rôle de l’aboyeur, je demande Frédéric Lefèvre qui commente au canon : « quelque chose ne tourne pas rond » chez Ségolène Royal, ajoutant, « Je le dis de la manière la plus sérieuse, je pense que Mme Royal a besoin d’une aide psychologique. »
Bref, du lourd pas très gracieux. Mais la politique a besoin, paraît-il, de porte flingue. Et des qui ne s’excuseront jamais !
Alors, chers lecteurs, je vous présente humblement mes excuses pour être ainsi en retard sur l’info. Et pourtant, le sujet aurait mérité un billet (d’excuse !).
Mais la semaine dernière, j’étais en grève. Une manière d’être solidaire avec ces millions de chefs d’entreprises, patrons de PME, dont tout un chacun a tendance à croire que patron rime avec stock option (oui je sais, ça rime ! Alors, avec parachute doré et golden hello !).
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Tiens, et puis je m’excuse encore de ne pas croire à cette reprise dont on nous rabat les oreilles sous prétexte que le cours des matières premières au légèrement augmenté, que Wall Street prend des couleurs et qu’un frémissement dans le transport par container arriverait tout droit d’Asie. On tente de nous rassurer en publiant des articles sur la France qui embauche (ce qui est vrai) et sur les fonds souverain chinois qui viendraient investir en France (remplaçant les fonds de pension US ?). Bref, le soleil revient.
Mais de quelle crise parlons-nous ? De la crise financière, de ses conséquences dramatiques sur les entreprises, véritables victimes collatérales des errements de certains confondant bourse, loto et jeux vidéos ou encore de la crise sociale véhiculée par la véritable désespérance de bon nombre de salariés ?
En France, près de 146 000 d’entre eux ont été mis au chômage technique au quatrième trimestre 2008, trois fois plus que le trimestre précédent. Et Bercy a annoncé en mars avoir autorisé plus de 12 millions d’heures pour les cinq premières semaines de 2009, soit la moitié de ce qui a été fait pour l’ensemble de 2008. Sans parler des licenciements secs, des défaillances de PME qui interviendront en septembre, conséquence de la baisse des commandes, du mois de mai et d’un mois d’août où la France est en panne. Sans parler de la peur des autres, de ceux qui sont touchés indirectement, ou qui ont peur… Tout simplement peur.
Alors oui, même si Fillon estime que la sortie de crise se fera mollement en 2010, je ne suis pas très sûr que l’on soit sorti de la tornade. Nous sommes peut être dans l’œil du cyclone, là où l’on prend son souffle avant de se réagripper au bastingage.
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Faut-il comprendre (et excuser) les salariés qui décident de prendre en otage les patrons ou même (souvent) des cadres dirigeants même pas mandataires sociaux ? Vaste question qui pourrait appeler une réponse de normand du style « pt’ête ben qu’oui, mais p’tête ben qu’non ». Pour moi c’est non ! Même si je comprends bien qu’une désespérance puisse conduire à des solutions extrêmes. On a affaire, la plupart du temps, à une décision stratégique, prise par les syndicats, et destinée à faire monter la pression dans la négociation. La médiatisation de ce type de recours le banalise, et bientôt, d’une page, ces prises d’otages passeront à quelques lignes dans la presse réduisant à néant l’effet médiatique de l’acte. Mais en attendant, on aura laissé croire que dans ce pays tout est possible, même la prise d’otage assortie de menaces verbales, de pressions psychologiques… Comme le disait François Turcas, le bouillonnant patron de la CGPME de Rhône-Alpes à Libé le 10 avril :
Moi, j’ai 45 salariés. On a des relations telles qu’ils n’auront jamais besoin de me séquestrer. Même si ça arrivait, ils apporteraient de la charcuterie et un coup de rouge et on finirait les négociations avant la fin de la nuit. Séquestrer quelqu’un, ce n’est pas un moyen légal, je réprouve. Mais je comprends l’exaspération. Les gens n’ont plus aucun moyen de s’exprimer, aucune écoute. Qu’est-ce qu’ils peuvent faire ? Après, il ne faut pas confondre. Le patronat réel qui est le nôtre n’est pas le même que le patronat de gestion. Nous, nous risquons notre argent et nos salariés. Il n’y a pas de filtre. Les hommes et les femmes, pour nous, c’est une valeur ajoutée. Pour eux, c’est une valeur d’ajustement. Malheureusement, les gens mettent tous les patrons dans le même sac.
Pas sûr que ce que vit François sur son terrain ressemble au quotidien des DRH ou des cadres de Caterpillar, de Continental, de Scapa ou de Moleix (qui viennent d’être relâchés). Pas de pain, encore moins de charcuterie, de vin. Même pas d’eau.
Théoriquement, la séquestration est un crime que le Code pénal punit de vingt ans de réclusion ou de cinq ans de prison si la prise d’otage(s) dure moins d’une semaine. Dans les faits, de nombreuses exceptions existent, en fonction du temps de la rétention, de ses conditions (violence ou non), et de l’issue du conflit (compromis, plainte ou non de la victime…). Pour l’heure, aucune enquête préliminaire n’a été ouverte dans ces affaires d’un nouveau genre. En plus, selon un sondage publié dans Paris Match (Ifop), 63% des sondés comprennent les séquestrations, 30% les approuvent même, tandis que seuls 7% les condamnent. Un autre sondage CSA publié dans Le Parisien indique que 45% des Français juge acceptable ces prises d’otages, contre 50% qui les condamne. Une sorte d’excuse en quelque sorte. Il n’empêche que comprendre ne signifie pas accepter.
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Pas le temps de s’excuser, à la chinoise, que l’expo « Our body » a été fermée par décision de justice à Paris. Le juge des référés a estimé que « l’espace assigné par la loi au cadavre est le cimetière ». Les organisateurs vont faire appel. J’en avais parlé sur ce blog en juillet dernier (ici d’un clic) La question se posait déjà. Et les réponses continuent de me manquer. Toutes mes excuses !
« Les esprits irrésolus ne suivent presque jamais ni leur vue ni leur sentiment, tant qu’il leur reste une excuse pour ne pas se déterminer. » Le Cardinal de Retz
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Doit-on craindre l’embrasement des conflits sociaux ?
Séquestrations, incivilités, blocages d’usine… Alors que les annonces de fermeture de sites industriels se succèdent, les salariés multiplient les actions radicales. Ces “dérapages” sont-ils susceptibles de se propager ?
la suite sur
http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/11001/doit-on-craindre-l-embrasement-des-conflits-sociaux-.html
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@le lecteur: il ne faudrait pas oublier la souffrance des salariés licenciés.
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Romain, lisez l’article avant de nous faire voitre couplet social…
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restons courtois le lecteur,ce n’est pas parce que je suis en désaccord que je ne l’ai pas lu.
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Erick, c’est une période de repentance nuisible, ainsi l’Iran aimerait bien que l’Europe se repente d’être démocratique, le gouvernement algérien aimerait tirer de l’argent de l’histoire coloniale et Sakozy et Royal nous donnent presque honte d’être français.
Jérôme: belle citation
Romain: certes
Le lecteur, zen, sur un blog on discute. C’est pas méchant.
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la France est très malade financièrement et depuis fort longtemps,
grâce a la bonne gestion de nos politiciens de tout bords
il y a très longtemps,rue de lille,nous avions demander a charrier de modifier les charges pesant sur la mains d »oeuvres qui forcément nous pénalisait fortement tout comme mettre l »apprentissage a 16 ans,
c »est la gestion de l »ètat dans toute ses formes qu »i faut réorganisé et sa façons de gouverner le pays
le couvercle peut sauter a tout moment
oui,il y a des grands patrons qui ont trop tirer sur la corde,
oui,il y a trop de politiciens incompétents,et irresponsables
sans travail, sans resources,sans avenir,un homme ou une femme est RIEN
les scandales étaler aux grand jours,et les salaires et avantages en tout genres peuvent faire du chomeur un révolutionnaire violent
de ce fait,il faut réorienter les aides vers les petites entreprises,remettre les jeunes dans la bonne directions,faire enfin une véritable reformé de la fiscalité et social
de tout temps,ce n »est pas le salaire qui coûte cher,se sont toute les charges qui s »y ajoute
donc,je les excuses,et je les comprends et ce n »est pas finie,le plus dur est malheureusement devant nous
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La reprise sera ou ne sera pas , tout dépend du vote du public. C’est comme pour les licenciement (on note que je suis un lecteur consciencieux), tu dépose un bulletin contre dans l’urne ce qui ne nous empêche pas d’espérer que la majorité, bien que pessimiste, vote pour. Car après tout » Chaque euro est un bulletin de vote, le pouvoir ultime est entre les mains des consommateurs « .
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