J’en ai des choses à lire…

Je l’avoue, je suis parfois un acheteur de livres compulsif. Avant qu’ils n’échouent au pied de ma table de chevet, attendant le soir où j’aurais le temps…
Le week-end dernier, soleil aidant, a été propice à la diminution de la pile. Tournons les pages ensemble.

L’un de mes éditeurs préféré, Yves Michalon (un papier sur sa maison d’édition ici) m’a fort gentiment envoyé l’une de ses dernières productions. Il relance une collection qui a fait les délices des étudiants en géopolitique : Mondes rebelles. Véritable encyclopédie de la contestation géopolitique mondiale, les livres de cette collection tracent les grandes lignes, décryptent les convulsions, identifient les acteurs majeurs et mineurs des foyers de crises…
Le premier opus se ballade en Asie du sud-est, entre fondamentalisme, séparatisme et maoïsme. De l’Afghanistan au Sri Lanka en passant par le Pakistan où l’Inde. Abritant 20% de la population mondiale, l’Asie du sud-est reste l’une des régions les plus violente de la planète. Ce que ne masque pas son dynamisme économique, notamment. Le livre balaye, pays par pays, son histoire, décrypte ce qui, vu de France, paraît bien lointain et donne des clés pour tenter de comprendre ce monde de violences.
Un vrai livre de référence qui, s’il ne se lit pas d’une traite, comme un roman, mérite de figurer aux côtés des dictionnaires et autres outils de compréhension et de vulgarisation. A noter que la suite arrive : Proche et Moyen-Orient en octobre, Afrique puis Amérique Latine en janvier 2010.

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Quelques semaines après les élections européennes, je me suis plongé dans le premier numéro du magazine L’Européen (leur site ici). Daté  de juin, il y a de fortes chances que vous trouviez le numéro 2 en kiosque !
Honnêtement, je l’ai trouvé fort bien troussé. Loin de la sempiternelle rengaine des cabris chers à De Gaulle, l’équipe rédactionnelle décrypte, donne du sens et parle (enfin !) des personnes qui font l’Europe au quotidien. On y découvre l’autre, si proche et pourtant si lointain aussi. Du quotidien, de l’économie, des comparatifs, un zeste de culture et toujours, comme un fil rouge, le partage.
« ll est temps de mieux connaître nos voisins… », annonce le rédacteur en chef. Il y a réussi dans ce premier numéro. Ça coûte 4 euros. Pas cher pour un voyage dans le Vieux Continent qui n’est pas un vieux monde, mais notre nouveau monde.

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L’hebdo Les Potins d’Angèle publient aujourd’hui leur classement des blogs politiques. L’ami Angel classe mon blog en troisième position, dans un mouchoir de poche avec Romain Blachier (nous vous annoncerons conjointement dimanche sur nos blogs une initiative qui risque de faire bruisser le landernau politique) et Trublyonne, la fée clochette du web. Merci à Castillon pour la caricature !
Sympa. Le look du blog récupère la note de 7/10 (merci Sylvain), la régularité 8 (et pourtant je n’en suis pas fier), un 6 pour les commentaires (merci à vous !). Les plus : « nombreux blogs amis cités sans ostracisme politique », les moins : « on cherche… ».

Sympa ! A noter l’apparition dans le classement de mon camarade Stéphane Guilland. On peut juste regretter qu’il n’y ait que 16 blogs recensés. Et que les plus jeunes élus estimant avoir un potentiel, comme Nora Berra, Denis Broliquier et Michel Havard boudent encore cet outil de partage… Le numéro est en vente en ligne ici.

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Tiens un coup de griffe pour finir mon post. À destination du Progrès. « Si c’est vrai, c’est dans Le Progrès » disait la réclame. Eh bien, ce matin, la réclame a menti en page 27. « Face à l’Amphithéâtre 3 000 qui affichait complet, Roberto Alagna a fait le service minimum » dit le chapeau de l’article signé par la belle plume d’Antonio Mafra.
J’étais au concert hier soir. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le ténor qui vient de vendre 300 000 exemplaires de son dernier opus où il reprend des standards des chansons populaires siciliennes, a fait un carton plein. 45 minutes de rappel, une gouaille de titi parisien mâtiné de culot italien et d’une œillade sicilienne. Bref du grand Alagna. Même si le son restait « aléatoire » comme le notent Antonio Mafra et Roberto Alagna à qui j’en ai parlé à l’issue du concert, ce fut un moment de réel partage. Cet artiste se donne, sans retenue, humain tout simplement. A tel point qu’i a terminé la soirée (où débuté la journée, cela dépend comment vous lisez l’heure !) autour d’une bouteille de Krug chez l’un de mes amis hôtelier lyonnais, dans son appartement de la Cité Internationale. Juste un point, on ne se connaissait pas, nous l’avons invité après avoir dîné à la table voisine. Et il a dit oui. Pour nous faire plaisir sûrement, mais en toute simplicité. L’occasion de partager avec un grand monsieur un instant de vie et de générosité. Simplement. Artiste avec un grand A !

Mondes rebelles – Asie du Sud par Laurent Gayer. Editions Michalon. 20 euros.