« Question obsolète » pour Alain Minc pour qui l’Europe est social-démocrate… Un débat de fond que je vous propose de suivre en live… Il confronte Alain Minc et Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche.
Pour Jean-Luc Mélenchon, qui « n’a jamais été social-démocrate », estime que cela ne peut plus marcher. « Le capitalisme est devenu radicalement financier et s’est transnationalisé. » Ce qui change fondamentalement les rapports et nécessite une refondation du combat social.
Je zappe le débat quelques minutes car l’actu prime… Lire ici.
Minc fait remarquer que « nous serons vraisemblablement sur une croissance mondiale de 3%, ce qui démontre que le système n’est pas si mauvais. La croissance est d’abord un phénomène mondial et il ne faut pas juger l’économie à l’aune de notre vieux pays. » Pour lui, néanmoins, « le système bancaire n’a pas profité de sa remise à niveau pour prêter suffisamment. » « On va vers un bras de fer difficile avec les américains. Un pays où le président le plus libéral au sens américain du terme, c’est-à-dire à gauche, qui se fait traiter de nazi pour une réforme de la santé, peut difficilement accepter la baisse des rémunérations. Le modèle européen est un modèle d’extrême civilité sociale et il faut prendre en compte les contraintes de l’autre dans une négociation. »
Jean-Luc Mélenchon estime qu’il est dans l’action alors qu’Alain Minc est dans l’observation… « L’histoire humaine prouve qu’à chaque fois où la population humaine double, on change de système. » Pour lui, Obama est traité par les néo-conservateurs comme on a traité les progressistes en Amérique du Sud. Pour lui, gauche et droite, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. « Il y a un autre scénario historique, dans toute l’Amérique Latine, laboratoire de l’idéologie néo-libérale, le système s’est bloqué. Et une alternative s’est mise en place qui a démarré par la redistribution. En France, on me repeint en extrême gauche. Il faut se battre pour clore cette union européenne et privilégier l’intérêt général humain. Ce n’est pas la somme des intérêts particuliers, c’est la loi. Donc la citoyenneté est la clé de l’avenir. La dérégulation n’est pas la solution. Le TGV, Ariane… les principales révolutions techniques ont été acquises par l’action collective. Et le principal ressort est à l’action populaire car le capitalisme ne cèdera rien si on ne le prend pas par le rapport de force. »
Alain Minc aime beaucoup Mélenchon en contre-pouvoir car le « système a besoin d’être mordu aux fesses ! En revanche, je serai inquiet si la politique économique appliquée en France était la votre ! »
A lire également le papier de la fée clochette assise à côté de moi. C’est ici
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