Medef 4 – Le business model des ONG.

9h06 – la conférence va débuter, on attend les derniers retardataires. Pour rejoindre la tente où se déroule la conférence, il faut auparavant, comme dit le Charles-Benoit Heidsieck, animateur du débat, « traverser la crise » qui se déroule dans la tente plénière.

Le sujet est vaste : de la définition de l’association jusqu’au financement des ONG en passant par la différence entre les salariés et les bénévoles. Bref, en deux heures, on n’est pas sorti de l’auberge !

Pierre-Patrick Kaltenbach (associations familiales protestantes), qui n’est pas adepte de la langue de bois, évoque son sujet de prédilection : la nécessité de transparence, gouvernance et d’éthique dans le monde associatif.

Je tends l’oreille, il parle très vite et avale la fin des mots, pas évident à comprendre sauf les jingles pub pour son site sur la gouvernance qu’il glisse régulièrement dans son intervention, comme son appartenance au protestantisme.  Romain, si tu lis ces lignes ! ;-)

Jean-Louis Vielajus, Coordination Sud (rien à voir avec le syndicat, précise t-il) explique que les ONG sont contrôlées « de partout » par le conseil d’administration, par l’assemblée générale, par le bureau, par différents organismes, l’Etat. Une pierre dans le jardin de Kaltenbach qui estime que les associations manquent de contrôle. Le fight commence ? Non. Chacun reste sur son quant à soi…

Pour Marianne Eshet (Admical), le mécénat des entreprises pour les associations, de plus en plus important, conduit ses entreprise à évaluer régulièrement les associations qu’elles financent pour savoir si l’argent va bien là où il doit aller.`

Un chiffre :  86% des citoyens plébiscitent le travail de coordination entre les ONG et les entreprises. Par exemple, le Secours Catholique travaille notamment avec Veolia pour la problématique de l’eau dans les pays pauvres.

Il y a une complémentarité entre l’entreprise et les associations ce qui a permis d’ouvrir des champs nouveaux, pour couvrir des besoins non couverts par le marché.

Aujourd’hui, le secteur associatif, et surtout celui des ONG, est en plein essor et attire plus de jeunes « que les partis politiques ou les syndicats ». Un nouveau moyen de la démocratie ?

Pour Jean-Louis Vielajus, les ONG cherchent à influencer le législateur pour répondre à l’intérêt général. Elles ne sont pas anti-gouvernementales, « elles ne sont ni pour ni contre, elles sont ailleurs. Les ONG deviennent de plus en plus un quatrième pouvoir. »

Le mot de la fin revient à un auditeur qui parle de la jouissance de donner dans un monde qui devient de plus en plus triste (surtout avec une défiscalisation, ironise-t-il). En attendant, ce débat ne m’a pas beaucoup donné. Je vous laisse imaginer la suite !

Elodie

Les Commentaires ( 2 )

  1. de Jérôme Manin
    posté le 3 sept 2009

    Je me souvient d’un doux pays où le responsable de la coordination et des attributions financières des ONG, n’était autre que la femme de l’ambassadeur… On peut faire davantage « Non gouvernemental »…

    Un parallèle avec les associations locales financées par les élus et gérées par leur clients… On pourrait appeler par exemple les organisations de la mairie des Organisations Non Municipales…

      Répondre

  2. de michel
    posté le 11 sept 2009

    tout cela,c »est du bourrage de crane,
    sous couvert d »aider son prochain?
    la gestion et les frais de fonctionnement
    le salaire de ces jeunes?
    les charges sociales,les aides en tout genres,les déductions d »impots pour les dons des généreux donateurs
    la cours des comptes devrait mettre son nez dans ce foutoir d »ONG et des associations loi de 1901

      Répondre

Poster un commentaire


six × = 12