Mardi soir, devant 4 500 lyonnais et une brochette de vedettes du cinéma, Thierry Frémaux a lancé la première édition de Lumière 2009, le festival du film du Grand Lyon. Dès les premières minutes, le ton était donné. À l’opposé des guindés Cannes ou Venise, c’était d’abord hier soir la fête des amoureux du 7è art. Et non des stars et des paillettes. C’était joyeux. On a ri et chanté. Et regardé l’écran.
Un homme entre en scène, devant un rideau noir. Thierry Frémaux, délégué général du festival de Cannes et directeur de l’Institut Lumière capte la lumière et démarre son show. Un rien bateleur, beaucoup d’humour et une capacité à faire rire et chanter un public réputé le plus froid de France. Pas de discours, sauf celui de Gérard Collomb qui n’a pu s’empêcher, depuis la salle, de s’adresser un mot d’auto éloge ! On enchaîne avec un quizz géant sur les musiques de film puis une brochette de professionnels du cinéma monte sur scène. À l’applaudimètre, Claudia Cardinale est la star du soir. Suivie par Jean-Michel Jarre. Dans le désordre montent sur scène Emir Kusturica, Margan Satrapi, Clotilde Coureau, Agnès Varda, Gaspard Noé, Sophie Duez, Raymond Depardon, Laurent Gera, Jérôme Seydoux, Samuel Benchetrit, les frères Dardenne, Thierry Lhermitte, Tonie Marshall, Claude Lanzmann, Claude Lelouch… Une soixantaine de VIP qui ont déclaré, en chœur depuis la scène, qu’il déclaraient le festival ouvert. Avant que le public ne reprenne les paroles magiques… Et Clint Eastwood, il était où ? Sur l’affiche… Il sera là samedi pour recevoir son prix. Un petit tour et puis s’en va, faut pas pousser quand même !
Un court métrage de Zoltan Spirandelli, « Le coq est mort » (1988) ouvrait les projections. Film expérimental, il joue sur l’interactivité entre un comédien filmé sur une scène, dans les conditions du direct, et la salle. Il dirige les spectateurs, les encourageant à chanter « Le coq est mort ». Et le pire, c’est que ça a marché. Il fallait voir (et entendre) Collomb et Queyranne chanter ! Bon reste une question, pourquoi le coq est-il mort ? Remarquez, ça vaut mieux que le lion est mort, fameuse chanson d’Henri Salvador, entre autre. Imaginez l’ambiance et la tête de Collomb !
Puis, accompagné par l’accordéoniste Marc Péronne, Thierry Frémaux a présenté une cinquantaine de films (sur les 1 500 en réserve) tournés par les frères Lumière. Commentaires à l’appui, toujours avec autant d’humour et de bagout. Promettant à qui voulait l’entendre qu’un jour, il organiserait les 24 heures Lumière avec ces 1 500 fois 90 secondes de vie. Chiche ? Et il parlera tout le temps comme ça ?
Un seul conseil, courrez au cinéma (le festival se déroule dans une vingtaine de salles du Grand Lyon) et prenez du plaisir à voir et revoir de grands classiques. Car un film ne meurt jamais, pourvu qu’il ait un public.
Le programme ici
http://www.youtube.com/watch?v=mVttGv_RjlQ
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Wahou, y avait Thierry Frémeaux !!!! C’est le maire du GrandLyon qui devait être content
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4500 lyonnais ?
Qui donc, les cinéphiles, les fidèles de l’institut lumière ou du Comoedia, ceux qui payent leurs places ou leurs abonnements ? à la BAC, la biennale, la maison de la danse, la croix rousse… ??
Non, toujours les mêmes , les VIPA (very important Pique assiette) que l’on croisent indifféremment aux griffes, aux vernissages divers, à l’inauguration du 33, dans les loges de l’OL les grands soirs, sous la tente du Petit prix de tennis de Lyon, dans les colonnes de Lyon People, ralliés de la première ou de la dernière heure, et dont la curiosité culturelle s’arrête souvent chez 6eme avenue et Agnes b.
Ouf, j’ai pu acheter des places pour la séance de clôture à la Halle, comme 4000 autres lyonnais cinéphiles.
J’espère que clint sera là. J’en rêve.
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@ Mimisosso
Salut cher confrère ! D’après mes informations, 3 500 personnes avaient payé leurs places, le solde étant invité par le Grand Lyon, les partenaires, le département, la région…
Par ailleurs, j’ai bien cherché, nulle assiette à piquer ce soit là. Les affamés des cocktails en ont donc été pour leurs frais.
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@Mimisoso. Vous ne semblez pas réaliser qu’il y avait Thierry Frémeaux !
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J’ai été mauvaise langue. Enfin, ça fait qd même 1000 invités.
A bientôt.
A la séance de cloture ?
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Il faudra penser à remercier Thierry Frémeaux pour avoir amené Clint Estwwod lancer un grand match de L’OL, le club récemment boudé par les supporters du Régime Collomb méritait cette attention.
Il est d’ores et déjà important que l’on se mobilise tous pour que Thierry Frémeaux et Gérard Collomb organisent un grand festival du cinéma pour inaugurer le grand Stade de l’OL.
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Samedi soir, j’avais la chance d’avoir 2 places pour la projection de « Sur la route de Madison » à la salle 3000, précédée de la remise du prix lumière à Clint. Hyper content j’étais. Nous arrivons à 19h 45 et, entre la sortie du parking et l’entrée de L’amphithéâtre, croisons bien 30 cinéphiles ou fans qui cherchent désespérément une place à achete. Désolé , je garde la mienne. A l’intérieur, c’est effectivement blindé et… très people. Acteurs, candidat malheureux à la mairie, ministre, journalistes connus, président de région, mesdames, et tout le conseil municipal est là derrière Collomb, Tavernier et Frémeaux. ces 3 là assurent, se congratulent (c’est vrai que ce festival est une belle réussite, il faut l’avouer)? Clint arrive. Emotion rare. Minimum syndical certes, mais émotion absolue. Bon mais qui révait d’un autographe pour ma fille de 11 ans qui est fan, Je déchante. Impossible à approcher, le clint. Entracte. Le temps d’un aller retour aux commodités et la projection du film sur un écran démesuré débute dans la foulée. Et là, Oh stupeur, la salle s’est vidée d’un bon tiers. A part ce brave Denis Trouxe, j’ai l’impression que tout le microcosme à préférer le chemin du resto à la route de Madison.Je repense à la foule de frustrés dehors. Dommage pour eux.Le cinéma, ca devrait toujours être sur un très grand écran (citation de B tavernier) et toujours devant une salle pleine.
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