Rendez-vous ce week-end place Bellecour pour Place aux livres, le salon du livre de Lyon, sur le thème « La Francophonie en toutes lettres ». Un événement dont la Maison de la Francophonie est l’un des partenaires. Quoi de plus naturel…
Plus de 100 éditeurs indépendants, 300 auteurs, 30 000 ouvrages proposés, la 7è édition du salon du livre s’annonce dense. Après la Biennale d’Art Contemporain de Lyon, qui a décerné pour la première fois le Prix de l’artiste francophone, c’est au tour du salon du Livre d’ouvrir une nouvelle page francophone. (pour télécharger votre invitation, merci de cliquer sur l’image ci-dessous)
Le programme des conférences est à l’image du salon : riche de cultures !
Parce que le dialogue des cultures est une démarche militante de la Francophonie, parce que celle-ci ne vit pas dans un vase clos qui serait un frein à l’ouverture sur le monde, l’écrivain Taslima Nasreen sera l’invitée d’honneur du salon du livre. Taslima Nasreen fait campagne pour l’émancipation des femmes et contre l’oppression des minorités non-islamiques dans les sociétés islamiques, comme son pays d’origine, le Bangladesh. Elle a reçu le Prix Sakharov pour la Liberté de Pensée remis par le Parlement européen en 1994, le Prix des Droits de l’homme de la République Française en 1997 et le Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes en 1998.
Elle signera l’ouvrage Femmes en résistance du photographe Pierre-Yves Ginet qu’elle a préfacé, sur le stand de la Librairie Descours le vendredi 6 novembre après-midi.
Conférences…
Vendredi 6 novembre
18-19h : « La troisième Francophonie dans la mondialisation : antidote à la confrontation des cultures » par Michel Guillou.
La question de l’utilité et du rôle de la Francophonie est aujourd’hui posée. Les Francophonies des 19e et 20e siècles sont dépassées mais une troisième Francophonie est possible en réponse et comme antidote des défis et aux risques de la mondialisation : repli et confrontation identitaire.
Michel Guillou est professeur des Universités, Directeur de l’Institut pour l’Etude de la Francophonie et de la mondialisation, titulaire de la chaire Senghor de la francophonie de Lyon et premier vice-président de la Maison de la Francophonie.
Samedi 7 novembre
11-12h : « Multi culturalité et littérature » par Kamel M’Rad, poête francophone et directeur d’une maison d’édition multiculturelle.
Les grandes nations se sont constituées politiquement en résistant aux invasions et aux influences étrangères. Elles doivent, semble-t-il, protéger les valeurs qui ont fait leur force. Mais l’apport dans la littérature d’une culture venant de pays étrangers est nécessaire car la richesse culturelle des pays n’est jamais que le fruit d’échanges réciproques.
13-14h : « Itinéraire d’un auteur ivoirien » par Arsène Angelbert Ablo.
L’activité littéraire en Côte d’Ivoire est importante. De nombreux auteurs aujourd’hui reconnus dans le mode entier en sont originaires. Dans cette intervention, Arsène Angelbert Albo présentera son parcours d’auteur ivoirien, son choix d’écrire en français, et comment il s’inscrit dans le paysage éditorial de ce pays.
Arsène Angelbert Ablo a obtenu la Mention Spéciale du jury, catégorie Théâtre de la Fondation PANAFCOM en 2000, lauréat du concours les manuscrits d’or 2007, Catégorie Théâtre, il vient de remporter le Grand Prix du livre francophone créé cette année par l’Association Internationale des Régions Francophones, membre fondateur de la Maison de la Francophonie, pour son manuscrit Coeur d’Etat.
14-15h : « La francophonie au Moyen-Orient : pour qui et pour quoi ? » par Carole Dagher, journaliste au quotidien libanais L’Orient Le Jour et écrivain.
Un tour d’horizon qui permettra de poser la question sur l’intérêt du français dans une région peu francophone.
15-16h : « Le rôle des organisations francophones dans la pratique du français dans le monde » par Thierry Cornillet, président de l’Association Internationale des Régions Francophones.
Il traitera du rôle respectif des différentes organisations actives dans la promotion, l’enseignement et la diffusion de la langue française.
16-17h30 : « Erotisme et linguistique dans la francophonie » par Georges Lebouc.
Un tour des « choses de l’amour » en Francophonie par l’auteur du Dictionnaire érotique de la Francophonie. Lire mon article sur le sujet « Vous avez bien joui ? » en cliquant ici.
Dimanche 8 novembre
14h30-16h : « Québec capitale, la fille aînée de la Francophonie » par Denis Angers.
Dans un parcours parallèle en France et Québec, entre histoire et langue, Denis Angers (directeur de la promotion et des communications de la Commission de la Capitale Nationale du Québec) trace un portrait du Québec qui a réussi un mariage entre la culture française, la tradition britannique et le mode de vie américain.
16h30-18h : « La littérature francophone, réalités et enjeux » par Abdourahman Ali Waberi, Yahia Belaskri et Gary Victor.
Doit-on parler de littérature française ou francophone ? Pourquoi choisir le français comme langue d’écriture ? Comment composer avec cet héritage colonial ? Est-ce un acte littéraire ou politique ? Voici quelques questions auxquelles ces écrivains tenteront de répondre.
Place aux livres
Les 6, 7 et 8 novembre 2009, place Bellecour
De 10 heures à 19 heures
Entrée : 2 euros
Bravo ! Je fais circuler l’info. et j’en serai.
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Quel beau plateau !!! J’y serai pour Carole Dagher.
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Encore un beau programme Bravo !
Dommage, mais un autre programme ce week end pour moi : boulot !
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Bonjour,
Félicitations,
Tout comme Jerome Manin j’ai fait également circuler l’information et ce d’autant que je connais bien Mme Poirieux
Sans doute aurons-nous l’occasion de nous rencontrer à l’une ou l’autre des conférences.
A très bientôt
Christine Houbart
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De belles rencontres, de la lectures, des cadeaux…. Que du bon merci.
Note : J’ai vu aussi quelques très très grosses merdes et cela m’a rassuré sur l’éclectisme du salon et la possibilité de chacun d’y trouver son bonheur.
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Cher Erick,
Ce fut un réel plaisir pour moi de découvrir la Foire de Lyon et… tout ce qui l’entoure ! Je n’ai qu’une hâte, revenir dans la capitale des Gaules (moi qui vis dans une des capitales de l’Europe, Bruxelles, pour ne pas la nommer) afin de pouvoir la montrer à ma femme.
A bientôt donc,
Georges
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