Une tête de mousquetaire du Roi, prêt à sortir son épée pour défendra la cause, une passion pour le rugby (il a été troisième ligne durant 10 ans), des costumes classiques, loin de l’exubérance prêtée aux artistes, un réel amour de la découverte et du débat autour de la place de l’art dans la ville (dans la vie ?), Thierry Raspail, directeur artistique du Musée d’Art Contemporain de Lyon et de la Biennale d’art contemporain, est le prochain « mis en examen » des Rugissants, en notre bastion du Café des Fédérations.
Nous ne serons pas tous présent, campagne électorale oblige (3 Rugissants sont d’ores et déjà candidats dans le Rhône, dont deux en bonne passe de trouver un siège au conseil régional). Mais ces aléas de la vie politique ne nous empêcheront pas de faire bonne chère et bon vin avec notre invité. Voici plus de 25 ans que Thierry Raspail règne sur l’art contemporain municipal. Alors, forcément, il est souvent décrié, par des artistes, des galéristes, des politiques, des ligues de vertus… Bref, il ne laisse pas indifférent. D’autant qu’il affiche de bon bilans (12 % de visiteurs en plus pour la Biennale qui vient de fermer ses portes) et des expos médiatiques au Mac comme cette rétrospective de Ben, aux cimaises depuis quelques jours. Bref, Thierry Raspail est dans l’actu, il était donc normal qu’il se retrouve au banc des « mis en examen » après Gérard Angel, Guy Mathiolon, Philippe Cochet et avant… mais ça c’est encore secret ! Nul ne doute que mon compère Grandgousier des Rugissants, Romain, a sa petite idée la dessus…
Encore un chevalier du BonBilan ce Thierry Frémaux
Répondre
@Tralala
Raspail n’est pas Frémaux…
Répondre
Mon cher Roux de Bézieux, vous chipotez, vous pinaillez, vous ergotez…
Répondre
Quoi, le troll Tralala se rebelle ? Tu serais pas au Modem par hasard ? Parce que là bas, en termes de chipotage, pinaillage, ergotage, ils sont forts, que ce soit en officiel, en off via des mails délétères sous des faux noms, ou encore par leur drôle de conception des alliances protéiformes !
Répondre
- Non mais t’as déjà vu ça ? en pleine paix, y chante et pis crac, y m’traite de Modem, mais il est complètement fou ce mec ! Mais moi les dingues j’les soigne, j’m'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Manin. Dans tous les partis qu’on va les retrouver, les modems éparpillé par petits bouts façon puzzle… Moi quand on m’en fait trop j’correctionne plus, j’dynamite… j’disperse… et j’ventile…
Note, c’est pas parce qu’un radical haut savoyard ( http://www.youtube.com/watch?v=39xRTE6Ym-o ) a joué au génie des carpettes façon modem avec la lie du socialisme que j’ vais me vautrer dans la fange !
Répondre
Note : au faite, Tralala, c’est Manin. Je corrige.
Répondre
ERdB bonjour,
Ton prochain « mis en examen » est quelqu’un au caractère pas toujours facile mais assurément quelqu’un d’intéressant et que j’ai eu la chance de croiser souvent il y a plusieurs années, sous d’autres municipalités que l’actuelle et j’aime bien le bonhomme.
Il a su accorder et maintenir à Lyon un statut culturel en matière d’art contemporain que beaucoup d’autres villes de France aimeraient bien durablement atteindre.
Répondre
L’art en danger…
…ou unanimité politique.
Je constate cher ERdB que le passage sur le grill de Thierry Raspail fait moins « recette » que la cuisine électorale de l’UMP pour les régionales.
Y aurait-il bien plus de militants passionnés par les jeux partisans d’arrière cours de province que d’amateurs avant-gardistes d’art contemporain dans le lectorat de ton blog?
A moins que la personnalité de Raspail soit consensuelle et fasse une sorte d’unanimité politique à Lyon.
A moins que les deux « passions » soient aussi largement compatibles?
Répondre
@ Caton : le débat nait d’un article, pas d’une annonce de rencontre. Et comme les chapitres des Rugissants ne font pas l’objet de commentaires de ses membres, pas de débat ou de commentaires.
Un seul élément : Thierry Raspail fut particulièrement pugnace sous les attaques conjointes de Bruno Charles (VP Grand Lyon – Vert) et de Romain Blachier (maire adjoint 7è – PS). La droite fut plus molle, mais quand même attentive aux passes d’armes. Le tout dans une ambiance bon enfant. Voire franc mâchonne !
Répondre
Joli
Répondre
Il est fort ce Thierry Frémaux.
Répondre
Tiens tiens c’est intéressant par là !!!..et de bonne tenue !!
bravo !
Répondre