Salaud !

salaud

Les patrons sont-ils tous des salauds ? Beaucoup le penseront à la lecture des chiffres de ce sondage et du jugement du tribunal correctionnel de Nanterre. Et pourtant, certains s’engagent de façon ambitieuse sur des projets qui brassent les différences et ambitionnent de changer la vie…
Un disque, parce que je l’écoute en boucle, suivra. Et puis un livre. Et puis une touche de politique avec la droite lyonnaise qui se réveille (enfin !). Le tout en rime avec salaud. Un mot bien trivial, vulgaire à souhait !

C’était en mai 2007. Mon cousin Geoffroy, à la suite d’une interpellation d’une étudiante sur un plateau télé, écrivait « Salauds de patrons !, ou pourquoi les Français n’aiment plus leurs chefs d’entreprise ». (lire ici)

Un livre prémonitoire puisque 84 % des salariés considèrent aujourd’hui que les intérêts des dirigeants d’entreprise sont à l’opposé des leurs, selon un sondage TNS-Sofres pour Altedia « Salariés et sortie de crise », réalisé en octobre 2009 (à télécharger ici, pour ceux qui voudraient en savoir plus 2009.11.30-salaries-sortie-de-crise-1…). En revanche, 61% des salariés de TPE (10 salariés ou moins) estiment que les intérêts des dirigeants et des salariés de leur entreprise / administration vont dans le même sens.
Une enquête sur laquelle je m’appuie régulièrement lorsque j’interviens devant des DRH ou des chefs d’entreprise. Surtout lorsque l’on me parle de gouvernance ou du manager premier acteur de la communication interne !

Pour être exhaustif, cette défiance vis-à-vis de la direction s’exprime aussi envers les syndicats (53%) et du Medef (85%). Pire, pour 57 % des cadres, le discours des entreprises vis-à-vis de leurs salariés n’est pas crédible. Un jugement partagé par 55 % de l’encadrement intermédiaire.

Mon petit doigt me dit que la relaxe en première instance, vendredi après-midi, de l’ex Pdg de Vinci, Antoine Zacharias, poursuivi en justice pour rémunération abusive, ne va pas arranger les choses. Un de plus à y échapper. Salaud de patron !

En attendant, la crise vient renforcer l’anathème. Sans parler de ces grands groupes qui, le lendemain de l’annonce de profits exceptionnels, décident de fermer un site ou, au hasard, une raffinerie. Salauds de patrons !
Geoffroy écrivait dans sa conclusion « Les premiers à convaincre, ce ne sont pas les français, mais les patrons eux-mêmes ! Ceux-ci ne doivent plus parler seulement aux actionnaires et aux analystes, mais aussi aux Français. C’est aux patrons de régler les surenchères salariales et les pratiques douteuses en termes de rémunération. (…) Depuis vingt ans, les patrons ont quitté le devant de la scène, par un réflexe d’autodéfense. »

Pendant ce temps, la patronne du Medef se tait, ayant abandonné le terrain du combat politique et du combat de la place de l’homme dans l’entreprise. Le patron de la CGPME peine à être audible. Et aucun patron n’émerge pour faire un peu de pédagogie. Le dernier à avoir redonné envie d’entreprendre à la télé, en prime time, était Bernard Tapie, dans les années 80 ! (eh oui, étonnant non ?) L’émission était baptisée Ambitions. Et elle a contribue à l’époque à changer l’image que les Français avaient des entrepreneurs. Avant que le soufflé ne retombe, comme toutes les initiatives de Tapie. Salaud de Patron !

*
**

En attendant, tous les patrons ne sont pas des salauds. Loin de là. Pour un Zacharias, des centaines d’autres se battent, engagent leurs deniers personnels, réduisent leur salaire, tentent de sauver l’emploi, voire même d’en créer, innovent, se défendent comme des lions à l’export…
D’autres décident aussi d’agir, au nom d’une certaine vision de la société, de la vie, voire même pour mettre en œuvre concrètement une part d’éthique.
C’est le cas de Brasseries Kronenbourg, et je ne dis pas ça parce que c’est l’un de mes clients. La Fondation Kronenbourg engage chaque année 200 000 euros pour soutenir des projets originaux et innovants qui brassent les différences sociales et culturelles en générant du lien social et une certaine idée du “mieux vivre ensemble”.

Plus de 300 projets ont été soutenus depuis la création de la Fondation (17 l’année dernière), grâce à un engagement financier, mais aussi par le mécénat de compétences, avec la mobilisation des salariés de l’entreprise. Les projets peuvent être de trois nature :
• artistique /culturelle : valorisation du patrimoine culturel, création d’œuvres artistiques et/ ou de manifestations culturelles qui génèrent un « mieux vivre ensemble » dans leur environnement immédiat (voisins, quartier, ville, région, pays) ;
• environnementale : projets qui œuvrent pour le respect de l’environnement, la protection de la nature, le développement durable, la propreté ou la réduction de la pollution et dont l’impact touche le plus grand nombre ;
• socioéconomique : projets de lutte contre l’exclusion de toute forme, d’insertion professionnelle ou sociale par l’entrepreneuriat.

L’appel à projets est lancé. Il s’achève le 15 mai. Si vous connaissez une association qui pourrait candidater, faites lui passer ce document (à télécharger en cliquant ici FBK-appel2010) ou demandez lui de se connecter sur www.fondation-kronenbourg.com. Je suis sûr que vous en connaissez. Et si vous oubliez, vous risquez fort de devenir, pour quelques minutes, un salaud de lecteur !

*
**

JoyceEn écrivant ces lignes, j’écoute le premier opus de Joyce Jonathan qui, comme son nom ne l’indique pas, chante en français ! Une jeune artiste (auteur compositeur) produite par les internautes via le label MyMajorCompany. L’album est réalisé par Louis Bertignac, excusez du peu ! C’est folk, frais, on y retrouve des airs de Teri Moïse ou de Tracy Champman. Vous voulez du bon son, il suffit de cliquer ici
Ah j’oubliais, elle est ravissante en plus ! Ca, c’est une remarque de salaud de machiste !

*
**

Livre Beurk« Beurk ! C’est bon », rien à voir avec les patrons et Joyce Jonathan ! C’est le titre d’un livre récupéré au salon de l’Agriculture de Paris il y a quelques semaines. A la Une, une tête de veau en noir et blanc. Sur fond blanc. Ca sent la casserole ! Le sous-titre est explicite : « Cuisine délicieuse de produits repoussants. » On y trouve en vrac du foie de lapin, du cœur de veau, de la cervelle, des topinambours, de la langue, des gésiers, des tripes, des grenouilles et même des couilles d’agneau en brochette ! Le tout illustré par des photos noir et blanc somptueuses des produits beurk ! Que du bonheur ! A déguster entre amis, à moins d’être un salaud d’égoïste !

Livre paru aux Editions Rouergue pour le modique prix de 14,90 euros

*
**

Tiens, la droite se réveille. Emmanuel Hamelin sort du bois et, quelques semaines après Michel Havard, annonce que lui aussi, il songe à la mairie de Lyon après s’être rasé. Il donne une excellente interview sur Lyon Mag à lire ici.
Reste à définir, à droite, qui sera le patron. Havard, Hamelin, Broliquier ou Berra. Quatre noms, encore peu d’image et encore moins de programme. Tout reste donc à construire. Ces deux prochaines années risquent donc fort d’être passionnantes… à observer !

Je sais, je n’ai pas parlé de JJQ et de sa réélection, c’est salaud mais je l’assume ! Salaud de moi, donc !

Les Commentaires ( 18 )

  1. de Le lecteur
    posté le 28 mar 2010

    Il n’y a pas que des salauds au gouvernement. Il faut rester objectif. Il y a aussi des incompétences !
    Guy Bedos

      Répondre

  2. posté le 28 mar 2010

    Vous y allez fort, cher lecteur ! Il faudrait argumenter votre post avec des noms, ou des initiales… Remarquez, cette citation a déjà plus de 20 ans. Chirac était premier ministre, c’est dire !

      Répondre

  3. de Caton de Lyon
    posté le 28 mar 2010

    ERdB re bonsoir…

    Tout le temps où il y aura de l’emploi, c’est qu’il y aura des entreprises.
    Tout le temps où il y aura des entreprises, il y aura des patrons.
    Et il n’y pas plus de salauds chez les patrons qu’ailleurs.
    On peut toutefois s’interroger sur celles (rares) et ceux (plus nombreux) qui dirigent par cooptations voire captation des entreprises sans réelle prise directe avec leurs réels propriétaires (actionnaires) ou richesses vives (collaborateurs voire clients même parfois).
    Si une nouvelle gouvernance est à affirmer dans certaines entreprises, elle procède d’avantage des devoirs des dirigeants vis à vis des actionnaires et du marché que d’un gadget sémantique de consultants.
    Sinon le coup de semonce du secteur bancaire risque d’être un signe avant coureur de quelques belles destructions de valeur à venir.
    Le vocable de patron désigne des réalités bien différentes…

      Répondre

  4. de Caton de Lyon
    posté le 28 mar 2010

    PS : Broliquier est un bon maire de mon arrondissement…je me lance. ;-)

      Répondre

  5. de Jerome Manin
    posté le 28 mar 2010

    Est-il besoin d’être sorti de la cuisse de Jupiler pour candidater à la fondation Kronenbourg ?
    Un pêché par salauderie que d’oublier la seule candidature municipale de 2014 qui nous promette quelques accents de vérité… A ta décharge, tu ne cite que les candidatures de droite oubliant les centristes… pourtant, c’est pas de la petite bière.

    « La liberté d’être soi-même, à laquelle chacun devrait tenter d’accéder, c’est aussi, pour certains, la liberté d’être un con ou un salaud. » Guy Bedos

      Répondre

  6. de jerome manin
    posté le 28 mar 2010

    N’oubliez pas : Jeudi 1er avril entre 17h et 17h30 devant l’Hôtel de Ville de Lyon :
    Manifestation : Erick Roux de Bézieux – Maire de Lyon 2014

    http://www.facebook.com/group.php?gid=376915590960

      Répondre

  7. posté le 28 mar 2010

    @ Caton. ta parole est d’or ! Mon maire d’arrondissement n’a pas (encore) fait acte de candidature ! ;-)
    @ Jérôme Manin. J’ai bien peur que tu sois seul à ta manifestation organisée en ce jour du poisson dans le dos !
    Tiens comme tu aimes les citations, en voici deux :
    spéciale dédicace pour toi : Pour moi, une journée sans canular, c’est un gruyère sans trou. [Francis Blanche]
    spéciale dédicace pour moi : Je ne ris pas de la plaisanterie que vous faites mais de celle que je vais faire. [Jules Renard]

      Répondre

  8. de jerome manin
    posté le 28 mar 2010

    @Erick. Tu crois que le fait d’être seul à la manifestation n’est pas là pour m’amuser davantage :-)

    « Trois copains qui s’avancent sur une ligne n’ont besoin de personne, ni de la nature, ni des dieux. »
    Jules Romains in Les Copains (1913)

      Répondre

  9. de padec
    posté le 28 mar 2010

    Salauds de patrons !
    Tu ne parles pas de tous ces patrons qui depuis fin 2008 ( vous souvenez vous: LA CRISE!), ont réduit et pour certains supprimé leur propre salaire afin de conserver l’emploi, souvent dans les TPE
    A ceux-là: je dis bravo pour votre courage
    Certains sont moins gourmands que d’autres et ils ne font pas parler d’eux : ILS BOSSENT….

    Certains politiques feraient bien de prendre modèle: je parle de tous ceux qui, n’ayant pas de profession , courent après les mandats pour s’assurer quelques années bien tranquilles ! On connait tous quelques exemples qui essaient en plus de cumuler
    Quitte à faire , deux belles indemnités , cela vaut le coup….

      Répondre

  10. posté le 28 mar 2010

    @ padec. J’en ai parlé, Pascale, j’en ai parlé… « En attendant, tous les patrons ne sont pas des salauds. Loin de là. Pour un Zacharias, des centaines d’autres se battent, engagent leurs deniers personnels, réduisent leur salaire, tentent de sauver l’emploi, voire même d’en créer, innovent, se défendent comme des lions à l’export…
    D’autres décident aussi d’agir, au nom d’une certaine vision de la société, de la vie, voire même pour mettre en œuvre concrètement une part d’éthique. »
    Je t’embrasse

      Répondre

  11. posté le 29 mar 2010

    Je crois qu’il ne faut pas confondre les patrons du CAC 40, avec tous les petits patrons qui quand il n’y a plus d’argent à la fin du mois payent leurs salariés mais pas eux. Si salariés et patrons ne marchent pas main dans la main dans ce genre d’entreprise le coup d’après en période de crise on ne peut plus payer personne et tout le monde perd son emploi ! 61% des salariés de TPE apprécient leur patron ! cela veut dire que 39 % des salariés de TPE se tirent une balle dans le pied.
    Amitié à toi !

      Répondre

  12. de mimisoso
    posté le 29 mar 2010

    Je préférerais pour ma part une candidate! Ca aurait de la gueule et ce serait un vrai symbole de la modernisation de cette droite lyonnaise « parfois » un tantinet archaïque. Red pants sera d’accord…

      Répondre

  13. de Caton de Lyon
    posté le 29 mar 2010

    @ mimisoso

    Et tu penses à quelqu’un en particulier?

      Répondre

  14. posté le 29 mar 2010

    L’entreprise capitaliste est une survivance de l’Ancien Régime !

    Bravo pour votre papier Eric ! Comme vous le soulignez, les rémunérations très élevées des patrons du CAC 40 sont scandaleuses. Comment M. Zacharias peut-il justifier sa fortune quand on connait les conditions de vie d’une caissière de Carrefour ? M. Zacharias revendique l’augmentation des bénéfices de Carrefour, mais chacun sait à quel prix la grande distribution a amélioré ses marges ces dernières années : sur le dos de ses employés et de ses fournisseurs, la révolte récente des producteurs de lait nous l’a rappelé.
    Comme vous le dites également, il y a des gens biens parmi les patrons de PME. Mais il y a aussi des petits ou moyens patrons dans le BTP, dans la restauration ou ailleurs, qui harcèlent leurs employés, bafouent pas le droit social, les règlements de sécurité, le droit de l’environnement ou le droit fiscal.
    Au delà de cela, vous vous interrogez sur la mauvaise image persistante des patrons. Mais n’est-ce pas lié au fait que le patron est une survivance de l’Ancien Régime ? Le fond du problème n’est-il pas le suivant : peut-on continuer à aggraver les différences de pouvoir et de revenus dans les entreprises alors que nous vivons en démocratie ? Nous vivons dans un système basé sur l’égalité des droits et le monde de l’entreprise capitaliste reste par nature inégalitaire, ploutocratique, monarchique ? C’est ce point que le MEDEF ne veut pas voir. Face au cas de M. Zacharias, les représentants patronaux devraient se souvenir de la phrase de Barack Obama lancée aux banquiers qui renaclaient à réduire les bonus versés à leurs traders : « Vous ne vous rendez pas compte que je suis le dernier rempart entre les fourches et vous ! ».

      Répondre

  15. posté le 29 mar 2010

    @ Alexandre
    Bien vu, mais je ne crois pas que les paroles de Barak Obama aient changé quoi que ce soit aux primes des traders…
    Par ailleurs, les différentes tentatives de démocratie dans l’entreprise (cf élection du patron de Jack Benoit…) n’ont survécu que le temps des bénéfices. Lorsque cela devient plus dur et plus tendu, le patron actionnaire majoritaire revient au grand galop.
    Et je ne crois pas que la cogestion ou l’autogestion soient des panacées.
    Non, en fait, c’est au patronat d’évoluer et de comprendre qu’une nouvelle relation sociale est possible (et souhaitable) !

      Répondre

  16. de Jeux
    posté le 5 avr 2010

    Il y a du bon et du mauvais partout oui !

      Répondre

  17. de pack
    posté le 9 avr 2010

    C’est surtout drole de lire les commentaires…… Les salauds ne sont pas forcement ceux que l’on imagine… J’ai passé 20 ans de ma vie dans des boites du CAC40…. Avec des patrons avec des hautes rémunérations, mais nous (les employés) on avait des RTT, des augmentations annuelles, une mutuelle… et tout ces petits trucs qu’on oublie vite.. Aujourd’hui avec la crise je découvre l’univers des PME, les petits patrons ceux que l’on plaint, ceux qui oeuvre soit-disant pour l’emploi…Et la j’ai perdu mes RTTs, mes augmentations annuelles, et tous les matins je bosse pour payer les frais de mouillage du bateau du PDG, et ça c’est bien pire que d’engraisser des actionnaires invisibles…Les salauds ne sont pas forcément la ou on le pense et l’apologie des PME/ETI/TPE bien sociales me fait bien rire. J’exagère ??? Allez faire un tour à la Plaine Saint Denis 93 et compter le nombre de Porsche Cayenne, BMW X6, Volvo X90, tous ces petits patrons de PME que tout le monde plaint aujourd’hui… Je verse une larme pour eux. Et le mot pour la fin, a tous les jeunes diplomés si vous avez le choix, fuyez les PME/TPE et rentrez dans une boite du CAC40. A Vinci, malgré Zaccharias, les employés sont très loin d’être à plaindre

      Répondre

  18. de Monvoisin
    posté le 29 nov 2013

    Zacharias est peut-être un patron mais il n’est pas un entrepreneur. C’est un apparatchik comme il en existe des centaines, son parcours est atypique puisqu’il n’est ni sorti de l’X ni de l’ENA. Si on regarde le parcours d’autres apparatchiks (principalement des hauts fonctionnaires devenus patrons grâce au piston) on s’aperçoit vite que très peu brillent par leurs résultats.

    Certes tous ne réussissent pas comme Jean-Yves Haberer, Jean-Marie Messier ou Michel Bon a couler l’entreprise qu’il dirige mais ils ne font pas d’étincelles, les diplômés d’HEC ou de Sup de Co de Paris font généralement mieux qu’eux avec moins de moyens financiers et une réseau inférieur (tant en quantité qu’en qualité). La palme du naufrageur d’entreprise revient à l’excellent Michel Bon qui avant de saborder France Telecom avait commencer a faire dangereusement tanguer Carrefour, il fut même viré manu militari par les actionnaires (sans doute de vilains ronchons, jaloux de cet énarque bon teint) las de son incompétence (chose qui en France n’arrive pratiquement jamais).

    Ne mettant pas un sou dans l’entreprise qu’il dirige l’apparatchik se contrefout des détails tels que la rentabilité, l’endettement, l’encours clients, le carnet de commandes, l’évolution des marchés… (ça fait mesquin, ça n’intéresse que les épiciers). Ce qui plaît à notre apparatchik c’est de faire la roue devant les caméras, de diffuser au monde entier ses grandes idées (il se considère comme investi d’une mission civilisatrice envers les abrutis qui ne sont diplômés ni d’Ulm, ni de Sciences Po, ni de l’X, ni de l’ENA), de disserter d’égal à égal avec les ministres régaliens et les très hauts fonctionnaires… si pendant ce temps son entreprise se casse la gueule c’est la faute des sous-fifres qui ont saboter le boulot. L’apparatchik n’est jamais responsable des catastrophes : ni responsable, ni coupable.

      Répondre

Poster un commentaire


+ trois = 7