Economie. Un mot seriné à longueur de journées. Et encore, je ne l’ai pas gratifié du final « s ». Et pourtant, c’est notre actualité d’entrepreneur. On voit bien que la crise atteint désormais le monde réel. Au moins dans les têtes, et dans les budgets…
Malgré son omniprésence, le mot économie reste encore le champ de tous les possibles. Et à Lyon, il impose d’avoir le cerveau en mode « on » aux Jeco et au Medef.
Mondialisation, euro, territoires, innovation, dialogue social. L’affiche a tout dit du programme. On n’est pas là pour rigoler, mais pour éveiller ce fameux « temps de crerveau disponible » que TF1 aimerait bien capter. Les Journées de l’Economie de Lyon, Jéco pour les intimes, démarrent aujourd’hui. Ce sont 45 débats pour mieux comprendre et un salon du livre d’économie. Créés il y a quatre ans, les Jéco se sont rapidement imposées comme un événement incontournable pour se familiariser avec les enjeux économiques et financiers du monde qui nous agitent façon shaker depuis 2008.
L’an dernier, l’affluence a dépassé les 6 000 participants, preuve que l’économie intéresse. Et cette année, les Jéco sont en passe de battre un record, la plénière de jeudi en fin d’après-midi sur « L’Europe en quête de politique industrielle » compte plus de 1 800 inscrits.
Le programme est téléchargeable d’un clic ici (prog_2011_page) et les intervenants d’un clic là. A noter des conférences au titre alléchant comme « Peut-on domestiquer la mondialisation ? » « L’urgence du dialogue social » « Economie de proximité : quand l’économie redécouvre le local » « L’économie de l’iPhone » « Le micro-crédit, fausse ou vraie solution à la pauvreté ? » « La France a-t-elle besoin de 2000 kilomètres de nouvelles lignes TGV ? » « Eco-quartier, éco-activité, éco-technologie : de quoi parle-t-on ? » Eclectique, je vous dit !
Outre le ministre de l’Economie et des Finances, François Baroin, la présidente du Medef, Laurence Parisot, Pascal Lamy, DG de l’OMC ou encore Jean-Christophe Le Duigou, de la CGT, un homme à la pensée économique décapante dont j’avais eu l’occasion de vous parler en 2007 (un lien vers mon papier ici), sont annoncés.
Hélas pour vous, chers lecteurs, de nombreuses conférences et autres causeries sont déjà archi-boockées. Mais il reste quelques places. Alors top départ pour les inscriptions aux conférences avec accès libre en cliquant ici…
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« Le printemps des entrepreneurs », c’est sous ce titre alléchant que le Medef Lyon Rhône a choisi de faire travailler ses membres et sympathisants au cours de sa toute première université de printemps le 3 avril 2012 sur le thème « Visible et imprévisible ». Le principe est simple : vous prenez l’Université d’été du Medef (par exemple ici) et vous la rétrécissez au lavage pour en faire une journée de gamberge, dense !
Pour Bernard Fontanel, le président du Medef Lyon-Rhône, « L’objectif est d’installer dans la métropole lyonnaise un nouvel événement majeur. Les clés de ce succès : des intervenants de très haut niveau, des débats inattendus, des échanges sans tabou ni langue de bois, une ambiance conviviale et détendue, une importante couverture médiatique.
Cette année, compte tenu de l’actualité économique et politique, le « Printemps des Entrepreneurs » prendra une dimension tout à fait exceptionnelle, voire stratégique, à un mois des échéances électorales présidentielles et législatives. De la nécessaire réforme de notre système social, à celle du système monétaire, aux matières premières en passant par l’innovation ou la croissance verte et la place du local dans un environnement chaque jour plus global et centralisé… les participants débattront de l’ensemble des sujets qui conditionneront demain la vie des entreprises de notre territoire. »
Le programme est en train de se construire (on annonce déjà la participation d’Anne Lauvergon, Bruno Bonnel, Cédric Vilani, Charles Beigbeder, Clara Gaymard, la course aux généreux sponsors aussi. Tout est en ligne et c’est ici.
« L’objectif est d’installer dans la métropole lyonnaise un nouvel événement majeur » dit il, en tendant bien raide un doigt du même nom.
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Et quand on parle d’honneur, l’homme se dresse !
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