Thierry Philip : un ogre aux rugissants

rugissant-noirThierry Philip, c’est d’abord un physique et un appétit. De ceux qui auraient inspiré Audiard. On l’imagine sans peine assis dans la cuisine des « Tontons flingueurs », la pétoire sous l’aisselle gauche, un verre de tord boyaux aux pommes devant lui. « Y’en a », affirmerait-il de sa grosse voix légèrement rocailleuse.

Maire du 3e arrondissement, conseiller général, président du groupe PS dans cette même assemblée qu’il a décidé de réveiller, vice-président du Grand Lyon en charge de la propreté (il y aura à dire !), médecin cancérologue de réputation mondiale, bloggueur régulier, parpaillot influent, il lui en faut toujours plus. Et mieux ! Pas étonnant qu’à droite (et parfois à gauche), certains aimeraient le ventiler aux quatre coins de Lyon façon puzzle !

Autant de raisons de « mettre en examen » Thierry Philip devant notre docte assemblée franc-mâchonne des Rugissants que je co-anime avec mon camarade Grandgousier Romain Blachier.

Aussi pantagruélique que son frère Christian mène l’ascèse, Thierry Philip est également un passionné. Toutes ne sont hélas pas nobles comme, par exemple, son amour démesuré et irrationnel pour l’équipe de balle au pied de Saint-Etienne.  Autant dire que tout comme son ami Gérard Collomb, il est régulièrement vert de rage. Mais pas pour les mêmes raisons…

L’homme aura sans doute beaucoup à nous dire de ses nombreuses vies et de son caractère que l’on dit difficile. Et même davantage puisque membre éminent de la famille Philip, sorte de famille Kennedy ou Borgia lyonnaise selon le point de vue d’où l’on commente, il nous parlera de son frère Christian, UMP flingué par son associé Perben, de son père sans doute aussi qui fut député et ministre et de son auguste grand-père André, fondateur de l’école de neurochirurgie de Lyon. Et de son rôle dans cette lignée.

Une formule all-inclusive donc mardi soir, lors du tribunal franc-mâchon des Rugissants sis dans note bastion du café des Fédérations.

Les Commentaires ( 2 )

  1. de Jérôme Manin
    posté le 27 nov 2011

    « Prolixe par essence, la littérature vit de la pléthore des vocables, du cancer du mot. »l Cioran

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  2. de Jérôme Manin
    posté le 28 nov 2011

    L’ambition gargantuesque de Jabba le Hutt serait seule de nature a nous faire regretter Gégé, qui a pour l’occasion toute ma sympathie.

      Répondre

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