Un de perdu, deux de retrouvés ! Entre mai et novembre, l’UMP a bien évoluée ! Mais ce matin, ses militants ont la gueule de bois. Et ceux de la gauche et de Marine se frisent les moustaches… Ou comment une bonne idée peut tourner au fiasco médiatique et, il faut bien le dire, au bal des égaux !
Certes, l’UMP n’a pas le monopole des élections internes faisandées, le PS, et notamment au congrès de Reims, a ouvert la voie. Mais comme le disait Churchill, « La démocratie est le pire des régimes – à l’exception de tous les autres déjà essayés dans le passé. »
Après deux défaites consécutives (Présidence et Assemblée), l’UMP avait placé de grands espoirs dans cette première élection interne. Espoir médiatique d’abord…
Si le scrutin semblait s’être bien passé (au vu du nombre d’assesseurs et d’huissiers mandatés dans chaque camp), l’histoire a tourné au vinaigre avec les accusations mutuelles de fraudes, des bulletins qui apparaissaient dans les Alpes-Maritimes avant de disparaître comme par magie. Summum de ce véritable happening tragico-comique, l’annonce quasi simultanée de la victoire par les deux camps, alors que la commission avait seulement collecté, avec peine, les PV de 50% des départements. Un vrai concours digne d’une cour d’école, le jeu de celui qui a la plus grosse !
Ce soir ou demain, l’un aura gagné et l’autre perdu. L’un sera ridicule et l’autre mal élu. Et cette pantalonnade laissera des traces dans un parti pas encore habitué à la démocratie interne et à ses vicissitudes. Royal et Aubry avaient gagné toutes les deux à Reims, elles ont perdu toutes les deux 3 ans plus tard… Dès lors, on peut se poser la question : qui sera le Hollande de la droite ?
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On a le choix entre Vichy et Londres… Je fais le pari qu’à l’arrivée, il y aura un administrateur provisoire : Juppé
De Gaulle doit se retourner dans sa tombe… Chirac aussi !
Le chapeau melon et la canne de Charlot ont été vendus 62.500 dollars aux enchères à Los Angeles.
L’acheteur se demande à qui il va les offrir : Copé ou Fillon ? A votre avis…
« Ce que je redoutais s’est produit: le mouvement sort divisé et donc affaibli de cette confrontation intempestive. Tout au long de la campagne, il s’est moins agi de l’avenir de l’UMP que de celui de deux protagonistes obsédés par l’échéance de 2017″, regrette Alain Juppé sur son blog en estimant que sa formation est confrontée au risque d’un « éclatement », à l’heure où « la France a plus que jamais besoin d’une opposition pugnace et intelligente ».
http://www.al1jup.com/?p=1104
Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise… Surtout lorsqu’il ne s’agit que d’une poignée de voix !