Je viens d’aller faire un tour aux vœux de l’UMP du Rhône, à l’Espace Tête d’Or, en présence du Premier ministre François Fillon. Une UMP qui malheureusement m’a semblée bien exsangue, peinant à rassembler plus de 1000 personnes. Certains organisateurs avaient beau expliquer que l’abus des vœux et la pluie pouvaient expliquer cette mobilisation en demi teinte, on avait du mal à y croire.

6 janvier. Assis devant sa galette des rois, Dominique Perben décide de laisser choir sa couronne. L’homme en a marre. Et envie d’une nouvelle vie, d’avocat cette fois.

A l’heure où j’écris ces lignes, la retraite de celui qui avait tenté, sans grand succès, de chiper le trône de Gérard Collomb, n’en finit pas de mettre en émoi l’UMP. Après avoir songé à parachuter un VIP, le parti du Président semble étudier maintenant des solutions locales.

J’ai lu d’une traite le dernier numéro de la très remarquable revue XXI que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer sur ce blog (ici et là). Le tout en écoutant d’une oreille distraite François (Hollande) se prendre pour François (Mitterrand). Un article m’a marqué. Une histoire d’avocat qui, au travers d’une histoire terriblement humaine, démontre que tant qu’il reste une part d’humanité en lui, l’homme vaut le coup d’être défendu.

Je sais, pas la peine de me la jouer, nous étions près de 5 000 à avoir répondu « oui » au bristol aux armes de la République nous conviant « aux vœux aux forces économiques et aux acteurs de l’emploi » ce matin à Eurexpo. 5 000, dont de nombreux chefs d’entreprise de gauche, des élus de tous bords venus écouter  Nicolas Sarkozy. Une heure de discours sans note et sans prompteur. Chronique de l’heure avant le discours…

J’ai été ce matin l’invité de Jazz radio et de LyonMag sur le thème des nouveaux outils de communication des politiques à l’approche des échéances électorales présidentielles et législatives. Blogs, réseaux sociaux et surtout tweet étaient au programme des questions de Benjamin Solly.

Avec 3,3 millions de comptes Twitter en France aujourd’hui contre seulement 200 000 en 2007, le réseau social à l’oiseau bleu et aux 140 caractères est devenu le « must have » de tout bon communicant. L’homme politique en premier lieu. Il en est de même avec Facebook, passé en 5 ans de 700 000 comptes à 23 millions aujourd’hui.« Ce sont des outils incontournables, aux côtés des outils traditionnels de communication politique. L’idée, c’est de créer une proximité. Cette proximité, par ce lien direct, peut modifier un point de vue. »
Et c’est bien là tout l’enjeu en cette période de campagne présidentielle et législative…

Une interview à écouter directement sur le site de LyonMag (un clic c’est ici).

Et pour les lecteurs (et auditeurs) potaches qui prendraient un malin plaisir à me faire remarquer que je n’ai pas de compte sur Twitter,

1 – ils ont raison

2 – patience !

Bonne écoute.

Dominique Perben a annoncé tôt ce matin dans Le Progrès son intention de ne pas se représenter aux législatives, estimant qu’il « est utile de renouveler la vie politique ». Un retrait, mais pas de retraite pour l’ancien ministre qui démarre une nouvelle vie, en robe d’avocat.
Un départ qui m’inspire trois commentaires…

Par cette simple phrase, « La peur est revenue », Nicolas Sarkozy a marqué les esprits lors de son discours de Toulon, mettant en ébullition le petit monde des commentateurs parisiens, effarés par tant d’audace. Mais il faut bien le reconnaître, et la presse y contribue activement, l’actualité, et surtout l’impression d’impuissance politique qui s’en dégage, nourrissent cette peur…

Une quarantaine de parlementaires, majoritairement membres de la Droite Populaire (UMP tendance droite), vient de signer une tribune libre sous le titre « Christianophobie en Orient… mais aussi en Occident ». Le louable « soutien aux chrétiens d’Orient » se transforme vite en une charge contre de récentes expositions ou pièces de théâtre et un soutien implicite aux très controversés militants de Civitas. Choquant ? Parlons-en ce soir du 8 décembre à Lyon, où religion et Fête des Lumières s’entremêlent.

Thierry Philip, c’est d’abord un physique et un appétit. De ceux qui auraient inspiré Audiard. On l’imagine sans peine assis dans la cuisine des « Tontons flingueurs », la pétoire sous l’aisselle gauche, un verre de tord boyaux aux pommes devant lui. « Y’en a », affirmerait-il de sa grosse voix légèrement rocailleuse.