C’est le 14 septembre, durant la soirée inaugurale de la 11^e Biennale d’art contemporain de Lyon, que Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, et Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, remettront le prix de l’artiste francophone. Un événement co-organisé par la Biennale et la Maison de la Francophonie que je préside.

C’est sous cette thématique un peu obscure que s’est ouverte, hier, la traditionnelle l’université d’été du Medef. Pour Laurence Parisot, « il faut que les gouvernements portent la voix des entreprises. Il faut que les chefs d’entreprise prennent la parole. Il faut que s’expriment les exigences nouvelles de la planète. Il faut entendre jusqu’au plus petits villages. » Ambitieux !

7h55. La navette part du siège parisien du Medef, avenue Bosquet, à un tir de mortier de l’école militaire. A droite, un monsieur lit Le Figaro ; à gauche, Les Echos ; devant, l’Expansion. Certains relèvent leurs courriels, d’autres tentent de dormir. Le ton est donné, sérieux. On n’est pas là pour rigoler.

« La politique, c’est l’art des choix » nous serinait l’un de mes professeurs d’université. Et il concluait, histoire sûrement de donner du poids à son propos ou de nous prouver que pointer à l’Education Nationale était incompatible avec le stand-up « en trois mots bien entendu » !
Une phrase, et ses trois mots bien entendu, qui marquera ce billet de rentrée consacré aux travaux du Cercle des Economistes et à l’université d’été du Medef.

Les vacances démarrent. Pour moi, ce sera à Saint-Vincent-Bragny, en Saône et Loire (71), dans la maison familiale. Au programme, des bouquins, quelques dossiers, un zeste de piscine, des confitures…

On se retrouve le 31 août (ou avant !) pour la traditionnelle Université d’été du Medef sur le thème « Villages et Planète, objectif B20″, à quelques semaines du sommet du B20 qui, juste avant le sommet du G20 sous présidence Française, rassemblera des chefs d’entreprise et les présidents des organisations patronales des pays membres. De la réforme du système monétaire international aux prix des matières premières en passant par la gouvernance économique mondiale ou les grands choix énergétiques…, les débats seront sûrement vifs et instructifs. As usual !

J’espère que, si vous passez par ce blog, vous serez vous aussi en vacances. Ou alors désœuvré au bureau !

Profitez-en bien…

C’est sous ce titre que j’ai publié ma première tribune libre dans le numéro de jeudi dernier de l’hebdomadaire Tribune de Lyon. Quelques jours après, je la partage avec vous…

C’est en page 11 du numéro de Tribune de Lyon daté de cette semaine (il est sorti hier). Sous le titre « Trois, bonjour les dégâts ? », je signe ma première chronique dans la rubrique « L’œil de… ».
Mes camarades François Sapy et Olivier Vassé, respectivement directeur de la publication et rédacteur en chef, m’ont demandé de rejoindre l’équipe des chroniqueurs, aux côtés du respectable et respecté Régis Neyret et du blogueur potache, mon camarade Romain Blachier. Toutes les trois semaines, les lecteurs de Tribune de Lyon devront donc supporter ma photo et un billet d’humeur. Certains tourneront la page, d’autres pas.

En attendant, et pour seulement 1,50 euros, il y a de quoi lire : Philippe Meunier, que je me suis cartonné il y a quelques jours, annonce qu’il est « un révolutionnaire », Bruno Bonnell y fait l’apologie des robots made in Lyon, la drague des entreprises étrangères par le Grand Lyon y est décryptée et, comme dans chaque numéro, l’excellent François Mailhes nous fait partager ses coups de cœur gastronomiques et le test de l’Imprévu sorte de discothèque assez prévisible.

Bref, il y a à lire. Même si vous zappez la page 11 !

On s’attendait à du spectacle, on peut dire que l’on est servi. Une semaine riche en rebondissements, coups de théâtres et autres surprises. Les journalistes ne savaient plus où donner du micro et les plans médias tombaient à l’eau les uns après les autres. Vous avez aimé cette semaine, vous allez adorer les prochains mois de la Présidentielle(s).

On se souvient, avec amusement, de la campagne de communication des socialistes en 1985. Un femme de ménage (rien à voir avec le Sofitel), effrayée, s’écriait « Au secours la droite revient ! » Pas de quoi fouetter un chat. A ceci près que ce slogan me trotte dans la tête depuis hier 20h00. Au secours !

Je ne sais pas si vous avez eu la même impression que moi, mais à écouter les éditorialistes et certains politiques, la théorie du complot a fait florès aujourd’hui. Il faut dire que cette info qui m’a réveillé ce matin (merci les infos push du Monde et du Figaro) a de quoi surprendre. Quoi, DSK aurait tenté de se taper une soubrette du Sofitel de Manhattan ! Incredible !