15h30. Atelier sur le thème « Vent d’Est, vent d’Ouest ». Amphi Tocqueville. Un nom prédestiné pour ces récits de voyage dans l’économie mondiale.

12h45. C’est parti. Après une réunion de travail chez Volvo Trucks et un rendez-vous à l’Assemblée Nationale, je monte à la bourre dans le car qui me conduira à Jouy en Josas, en banlieue parisienne. Direction le campus d’HEC pour la traditionnelle université d’été du Medef sur le thème « L’étrangeté du monde, mode d’emploi ». Objectif : montrer combien la crise économique a bouleversé les règles et oblige les entreprises à découvrir de nouveaux modes d’emploi. « Nous sommes confrontés à un monde que l’on connaît mais que l’on ne reconnaît pas : nous connaissons la Chine et l’Inde, mais nous n’imaginions pas qu’elles changeraient aussi vite, à ce point », confie la présidente du Medef.

Retour de vacances… depuis une semaine. L’actu est dense, entre les Roms et deux louches de Woerthises, une démission avortée d’un ministre qui a décidé de l’ouvrir façon confidence d’impuissant, Sarko qui s’attaque à la « niche » électorale de la sécurité avant de supprimer les autres. Je ne sais par quoi commencer d’autant que tout a déjà été dit. Donc au programme de ce premier billet de la rentrée : un portrait et deux rendez-vous !

Photo prise dans Lyon, sur le mur d’un collège de la presqu’île… On notera avec plaisir que la très belle faute d’orthographe a été corrigée. De la main d’un enseignant, d’un élève ou d’un passant, l’histoire ne le dit pas. Mais la faute restera, symbole d’une génération déjà en vacances qui a du mal à écrire plus de deux phrases sans faute, loin sans faut…

Je vous écris depuis Musilac, le festival rock d’Aix les Bains, soutenu notamment par deux de mes clients, le Conseil Général de la Savoie et Brasserie Kronenbourg. Imaginez une double scène où se produisent alternativement les artistes et devant une marée humaine sur plus de 200 m.

« Elle est passée par ici, elle passera par là… Elle court elle court la reprise… » Cette reprise d’une chansonnette de mon enfance pour aborder vu de ma fenêtre cette fameuse reprise que tout le monde attend. Ce matin, le FMI dirigé par « the famous DSK » a dégradé de 0,1 point à 1,4% les prévisions de croissance de la France en 2010. A l’inverse, il a relevé à 4,6% (+ 0,2) sa prévision de croissance mondiale.
Vu de ma fenêtre, ce serait plutôt proche de 10%… Enfin, je croise les doigts !

Spécialiste mondial des greffes, co-auteur d’un brevet portant sur une thérapie génique sur le Sida, professeur de médecine, député, conseiller du Grand Lyon, premier adjoint au maire de Lyon, amateur de voitures anciennes et de belles carrosseries, c’est un homme hyperactif. Et pourtant, il a immédiatement accepté notre « mise en examen ».

Scandale du siècle (qui n’a que 11 années de vie) ou affaire montée en épingle ? L’affaire Woerth/Bettencourt, et maintenant Woerth/Peugeot, me laissent un goût étrange dans la bouche. Je ne vous jouerai pas l’air de la présomption d’innocence, dont on sait qu’elle n’existe plus dès lors qu’une affaire est médiatisée. J’observe simplement que, dans ce climat pourri, entretenu de part et d’autre depuis quelques semaines, cela fait beaucoup pour un seul homme dont le monde politique parait il y a peu des vertus les plus nobles. Au premier rang desquelles l’honnêteté et l’intransigeance.

Il est des notions qui semblent tellement naturelles que l’on se surprend, au fil des journaux télévisés et des chroniques, à les regretter voire à les espérer… Un billet plein de nostalgie où l’on croisera Nicolas, Raymond, Rama, Marcel, Christian, Emmanuel et les autres…