Il a suffit d’un vote à l’écrasante majorité de 57% en Suisse, aux portes de l’Union, pour que la même Europe tousse, rougit et ne sache comment se débarrasser de la patate chaude d’une votation. Le lendemain, à Marseille, 500 000 livres en français partaient pour Alexandrie la cosmopolite. L’ignorance d’un côté, le savoir de l’autre…

La Manu ? Rien à voir avec la Manu du 8è, investie par Lyon 3. La Manu, c’est la structure créée par l’ex-syndicaliste Julie Coudry pour « fabriquer le lien étudiants entreprises ». Une belle idée qui s’est implantée à Lyon il y a quelques mois et qui organise mercredi de 9 heures à 17h30 le Campus Rencontre Ressources Humaines à l’espace Double Mixte. Si vous avez des enfants ou des petits-enfants étudiants, c’est le moment pour eux d’aller  la rencontre des entreprises.

Pour en savoir plus, télécharger la plaquette FLYERLYON_V3_web_int. Ou connectez vous sur le site de La Manu.

J’avais promis de leur faire de la pub. C’est fait ! Ils le méritent…

Un peu de travail et une certaine lassitude m’ont tenu éloigné du clavier quelques jours. L’occasion de revenir sur une semaine mouvementée, du PS à l’Europe, en passant par Rhône-Alpes et un bouquin. Bref, du vrac qui se déguste par poignée, comme des bonbons…

C’est ce soir que sera mis en examen Philippe Cochet, président départemental de l’UMP et député-maire de Caluire (et Cuire, n’oublions pas « et Cuire », sinon le sabodet est moins goûteux). J’imagine déjà les rugissements de douleur ou de joie, selon que vos livrées soient de l’un ou l’autre côté du compas politique.

9 novembre 1989, chute du mur de Berlin. 20 ans… et le monde a changé, et l’Europe a changé. Et pour nous, 20 ans après ? La question méritait d’être posée…

Rendez-vous ce week-end place Bellecour pour Place aux livres, le salon du livre de Lyon, sur le thème « La Francophonie en toutes lettres ». Un événement dont la Maison de la Francophonie est l’un des partenaires. Quoi de plus naturel…

Oh la sale insulte que celle de « fils de ». Elle nous renvoie immédiatement à cet espèce de complexe révolutionnaire français. Sorte de schizophrénie anti-privilèges, anti-favoritisme, anti-héritiers d’un pays –et d’un peuple- qui n’en fait pas moins. J’en ai eu ma part, depuis le « fils de-de » au soupçon de facilité par la naissance, les origines voire par omission ! En attendant, cette semaine a été marquée par deux « fils de », prince Jean et princesse Marie.

La maison de la Francophonie organise, en partenariat avec l’Alliance Française, l’exposition d’œuvres du plasticien sénégalais qui signe son art d’un nom de “Fo” (grand frère). Jean-François Dougnaglo jette sur toiles une peinture gestuelle prise d’animisme et des rituels proches des origines. Celles de l’homme, celles de l’Afrique.

Bon, vous m’avez connu bleu jusqu’au bout des ongles. Parfois même trop bleu diront certains. D’autres argueront, pour la forme et sur le fond, que j’étais parfois bien pâlot. Alors, c’est décidé et tout de go, je vire de bord. Je fais, et j’assume, la bascule. Je vous confesse ce soir que chez moi, le rose gagne du terrain. Allez, pour tout vous dire, rose, c’est l’avenir.